dimanche, avril 28, 2024

Violences faites aux femmes: les Africaines vont briser le silence le 8 mars

Des femmes venues du Rwanda, de la République démocratique du Congo (RDC) et de la République du Congo (RC) prendront la parole, le 8 mars à Brazzaville, au cours d’une conférence qui sera organisée par la fondation Eboko & Union des femmes africaines pour la paix (UFAP), présidées par Vanessa Mavila.

Le but de la conférence programée à l’occasion de la célébration de la Journée de la femme au sein des écoles de la République du Congo, sur le thème « Au-delà des larmes et de la douleur, la reconstruction », est de donner la possibilité aux victimes de toutes sortes de violences de s’exprimer et d’emmener les jeunes et tous ceux qui commettent ces exactions à ne plus tomber dans ces travers mais plutôt à prôner la paix. Au cours de cette conférence, les femmes briseront le silence et témoigneront comment est-ce qu’elles ont fait pour reconstruire leurs vies.

Au programme de la journée dans l’amphithéâtre du lycée de la Révolution en matinée : conférence-débat ponctuée par le discours d’Obambé Gakosso, deuxième vice-président de la fondation Eboko ; chant des femmes autochtones du groupe Ndima pour dénoncer les viols ; témoignage d’une victime de violence originaire de la RDC et réfugiée à Brazzaville ; témoignage d’une victime de violence originaire du Rwanda et réfugiée à Brazzaville ; intervention du coordinateur d’ASI, Abdoulaye Ndiaye ; intervention de la coordinatrice de la Coalition des femmes leaders pour l’environnement et le développement durable, Dorothée Lisenga, femme autochtone aux multiples casquettes ; intervention de la présidente du Club des femmes artistes peintres et sculpteurs, Florence Bilampassi ; intervention de la psychologue point focal violences basées sur le genre et de l’Agence pour l’assistance aux réfugiés et rapatriés du Congo, Flora Michelle Kombo ; intervention de la conseillère spéciale du président de l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo en charge des affaires juridiques, Aurore Olandzobo.

Le tout sera sanctionné par la séance des questions et réponses avec le public, avant qu’intervienne le chant des femmes autochtones du groupe Ndima pour dénoncer l’inceste.

Dans l’après-midi au Centre culturel Zola sera organisé aux ateliers d’arts thérapies avec le CFAPS un atelier d’art thérapie par la danse ; un atelier d’art thérapie par les percussions, un atelier d’art thérapie par la peinture et la sculpture ; une table ronde avec les femmes et les hommes victimes des violences, ainsi que la découverte des danses traditionnelles du Rwanda.

Quatre jours après, soit le 12 mars, toujours dans le cadre du mois de la femme, les femmes Aka briseront le silence à leur tour pour dénoncer les violences faites aux femmes. A cette occasion, la fondation Eboko & UFAP et leurs hôtes visiteront le Musée des Aka situé dans la rue Kintélé, à Ouenzé, dans le cinquième arrondissement de Brazzaville, suivie d’une table ronde et questions/ réponses.

Source : adiac-congo.com

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