dimanche, mai 12, 2024

Le développement de la femme, un impératif pour lutter contre l’extrémisme et l’extrémisme violent

 

Les participants au 9ème atelier régional sur « le rôle des leaders religieux dans la promotion du développement local pour la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent » organisé à Abidjan (Côte d’Ivoire) ont affirmé que le développement de la femme constituait un impératif pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Dans son intervention lors de cet atelier organisé par la Ligue des Oulémas, prêcheurs et imams du Sahel (LOPIS), le  prédicateur Zaïneb Mustapha Si a souligné que la femme, qui est le noyau de la société, doit être pleinement consciente de la bonne conduite à tenir  pour contribuer au développement local, indiquant que la contribution de la femme au développement « débute dans son foyer même, et ce à travers l’éducation qu’elle transmet à ses enfants ».

Elle a appelé la Ligue, les organisations et les associations à « faire répandre la conscience et à mettre en exergue l’aspect spirituel à travers l’organisation de ce genre d’ateliers ».

De son côté, Soumaher Maïmouna, Professeur à l’Institut de formation des prédicateurs et imams au Côte d’Ivoire a précisé que « les femmes ont grandement besoin de cet atelier, vu les objectifs auxquels aspire la Ligue, car nous faisons face, aujourd’hui, à des obstacles décisifs qui pointent du doigt notre Nation, notre doctrine et notre éthique », indiquant que ces problèmes sont dus essentiellement à la pauvreté et à l’ignorance.

« Il faut encourager la société à contribuer au développement local et prendre en charge particulièrement les aspects spirituels, social, d’enseignement et de santé de cette catégorie marginalisée (la femme) », a-t-elle dit.

« Nous demandons à la Ligue de nous prêter assistance pour encadrer les femmes, à travers la création de projets wakfs pour assurer un revenu à la femme pour subvenir aux besoins de sa famille, sachant que la femme de la région du Sahel et d’Afrique de l’Ouest partage les dépenses avec son conjoint ».

De son côté, le président de la Ligue, le nigérian Ahmed Mourtadha considère que la femme contribue au  développement notamment à travers l’enseignement, l’alphabétisation et l’intégration dans les associations activant dans ce domaine.

Le développement local exige l’esprit de collaboration, le rapprochement entre la communauté locale et la grande  communauté nationale, a-t-il souligné, indiquant que le développement local repose sur plusieurs fondements, dont la science, le savoir, l’éthique, la psychologie, l’aisance financière et la capacité d’investissement des ressources.

Les travaux du 9ème atelier régional sur « le rôle des leaders religieux dans la promotion du développement local pour la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent » ont repris jeudi.

Participent à cet atelier de deux jours, plus de 60 Imams, prédicateurs et oulémas des pays membres de la Ligue, à savoir l’Algérie, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Guinée.

Prennent part également à cet atelier des représentants du Centre africain des études et recherches sur le terrorisme (CAERT) relevant de l’Union africaine (UA), du Comité des services d`intelligence et de renseignement d’Afrique (CISSA) et la mission de l’UA pour le Mali et le Sahel (MISAHEL).

 

 Source : www.aps.dz

dans le meme sujet

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Derniers Articles