L’Université Tunis El manar et l’Université de Sousse ont annoncé, jeudi 14 décembre dernier, le lancement officiel du projet « We4lead » visant à réaliser l’égalité des chances sur la base du genre social entre les universitaires hommes et femmes et renforcer l’accès des femmes aux postes de responsabilités dans les établissements de l’enseignement supérieur en Méditerranée.
Lors d’une conférence de presse tenue à Tunis sur le lancement de ce projet, l’Universitaire et coordinatrice du projet, Boutheina Ben Hsine, a indiqué que cette initiative vise à inciter les universitaires femmes à accèder aux postes de décision et à se porter candidates aux élections de rectorat ou de présidence des universités.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme « Erasmus+ » financé par l’Union Européenne et dont les universités d’Aix Marseille et l’université Libanaise supervisent sa mise en oeuvre en collaboration avec l’Université de Madrid, les universités de Constantine et Mostaghanem (Algérie) et les universités de Tunis-El Manar et Sousse.
Elle a ajouté que cette initiative constitue le premier projet s’inscrivant dans le cadre de la bonne gouvernance universitaire et comprend des cours de formation et des campagnes de sensibilisation pour encourager les femmes universitaires et chercheuses à progresser dans la voie scientifique, ainsi qu’à sensibiliser à la nécessité de lutter contre la violence basée sur le genre.
De son côté, le directeur général de la coopération internationale au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Malek Khochlef, a indiqué que les femmes représentent 66% du total des étudiants des universités tunisiennes, 56 % des chercheurs et environ 50 % du cadre universitaire, mais leur participation aux postes de décision universitaire demeure insuffisante.
Khochlef a appelé à l’importance du projet « we4lead » dans la promotion du statut des femmes et leur accès aux postes de direction dans l’espace universitaire et d’atteindre le cinquième objectif de développement durable de l’Agenda 2030 des Nations Unies lié à l’égalité des sexes.
Source : africanmanager