Un atelier axé sur « la contribution de la Société civile et des autres acteurs à la Résilience, à la paix et à la stabilité » a eu lieu, mardi 28 novembre 2023, en marge de la 9éme édition du Forum international de Dakar.
La discussion a été modérée par Coumba Traoré, présidente du Forum de Bamako (FFB) et directrice de AFRIQUE CARAIBES EUROPE CONSEIL (ACE conseil) et a rassemblé SAYOKO UESU , chercheuse associée, National Graduate Institute for Policy Studies (GRIPS) ; Levinia ADDAE MENSAH , directrice des programmes du West Africa Network for Peacebuilding (WANEP), Professeur Zakaria Ousman Ramadan est le président directeur du centre tchadien d’études stratégiques et Azil Momar LO , journaliste et chercheur à Africa Check.
Le forum sous le thème : « l’Afrique des potentiels et des solutions face aux défis sécuritaire et à l’instabilité institutionnelle » a enregistré plus de 400 participants.
Lors de sa prise de parole, la directrice des programmes du West Africa Network for Peacebuilding (WANEP), Levinia ADDAE MENSAH a plaidé pour une implication massive des femmes dans les processus de paix.
»Il est important d’offrir aux femmes un espace sécurisé pour leur permettre de s’exprimer librement et de s’impliquer massivement dans les processus de paix » a dit Mme Levinia.
Elle a souligné que l’implication des jeunes et des femmes dans les réseaux d’action de la paix et de la sécurité pourrait faciliter le dialogue entre les partis et a appelé « au soutien des programmes sensible au genre pour permettre aux femmes d’atteindre des progrès et confirmer leur leadership ».
Dans son intervention, le Professeur Zakaria Ousman Ramadan, président du centre tchadien d’études stratégiques a indiqué que ‘’l’inclusion des femmes dans le processus de paix et de sécurité contribue à réduire le conflit et à renforcer la stabilité de l’accord de paix’‘.
« Dans un monde où l’insécurité s’aggrave et les conflits se multiplient, chaque État, chaque organisation régionale et internationale a son rôle à jouer pour empêcher les conflits et renforcer le rôle des femmes dans les organisations » a-t-il expliqué.
M.Zakaria a aussi informé que « moins de 5% des femmes sont directement impliquées dans les conflits alors que 70 à 80% sont des victimes de ces conflits. » Selon lui, « L’éducation des femmes est essentielle pour contribuer à la paix et à la stabilité de la société civile ».
« Les femmes doivent s’efforcer de comprendre la profondeur du concept de leurs responsabilités. Elles ont également besoin de savoir, de connaissance et de compétence mais des pouvoirs pour mieux appréhender le concept paix et sécurité » poursuit-il.
« Le statut de l’Afrique viendra de la femme. La femme est le moyen principal et le vecteur de culture de la paix » a ajouté le professeur Zakaria.
Bernadette Faye (Stagiaire)