A l’occasion de la célébration des 5 ans d’existence du site d’information LESAFRICAINES, la rédaction rend hommage à une cinquantaine de femmes africaines qui œuvrent dans les industries du digital, du numérique et de l’intelligence artificielle en Afrique. Elles sont chercheuses, entrepreneuses, dirigeantes, étudiantes, leaders inspirantes qui participent au développement de l’Afrique à travers le numérique. Leur travail est essentiel pour promouvoir l’inclusion, l’innovation et l’avancement technologique sur le continent. L’hommage s’adresse à ces leaders féminins qui ne cessent de stimuler l’innovation et d’inspirer la communauté technologique au sens large.
Il s’agit de :
Charlette N’Guessan (Ghana)
Charlette N’Guessan, CEO and Co-Founder of Bace Group, une société de logiciels innovante basée au Ghana, est la première femme à remporter le Prix africain de l’innovation en ingénierie. Son entreprise BACE API utilise l’intelligence artificielle et la reconnaissance faciale pour vérifier les identités, renforcer la cybersécurité et lutter contre l’usurpation d’identité en Afrique et fournit un processus de vérification d’identité sûr et efficace. Les réalisations exceptionnelles de Charlette lui ont valu de figurer parmi les 80 femmes africaines qui font progresser l’intelligence artificielle en Afrique et dans le monde.
Ndeye Fatou Mboup (sénégal)
PDG et fondatrice de The Smart Granary, elle est la Vice-championne d’Afrique des TIC, Miss Geek Sénégal, deuxième Miss Geek Afrique, Adepte de l’IoT et de l’IA, elle est Certifiée en énergie solaire. Ingénieure en Big Data, elle est la gagnante du Global CIF Qatar| Femme Leader 2022. La sénégalaise est nommée depuis mars 2023, représentante de l’Afrique au Partenariat Mondiale sur l’Intelligence artificielle (GPAI)
Nadine Zoro (Cote d’ivoire)
Nadine Zoro est la directrice du Programme DigiFemmes, un programme financé par l’USAID et le Millenium Challenge Corporation. Dans ses rôles de soutien à l’écosystème entrepreneurial et à l’autonomisation des jeunes en Côte d’Ivoire, elle est également cofondatrice et directrice générale d’Impact Hub Abidjan. Elle est la Vice-Présidente du Côte d’Ivoire Business Angels Network (CIBAN) et Présidente de l’ONG Go Impact.
Salma Gherraby (Maroc)
Fondatrice de Business Innovation, elle est détentrice du titre du techwomen émis par le département d’État des États Unis d’Amérique, Championne des jeux mathématiques et logiques et de l’imagine cup, Salma GHERRABY a pu développer et travailler dans plusieurs secteurs grâce à son expertise en transformation digitale et en optimisation. Elle a lancé plusieurs initiatives pour propulser la productivité et la richesse intellectuelle africaine et appeler à l’intelligence collective pour dresser l’Afrique de demain.
Kriss Brochec (Congo)
Fondatrice de l’Africa Digital Academy, entrepreneure, conférencière internationale et mentor, Kriss Brochec a créé il y a plus de 10 ans l’agence de conseils en communication à 360 °, Congo Web Agency. En 2017, elle se lance dans la formation professionnelle à travers l’Afrique Digital Academy dont le but est d’aider les entreprises notamment les PME et TPE ainsi que les organisations à tirer profit des opportunités offertes par le numérique.
Elodie AKOTOSSODE PADONOU (Bénin)
Elle est spécialisée dans le Développement des compétences numériques chez les filles et les femmes. Elle est CEO chez Women EdTech I Présidente Women In Tech Bénin qui est une communauté de femmes entrepreneurs dans le secteur du numérique.
Coura Sene (Sénégal)
Elle est Directrice Régionale de Wave, une fintech spécialisée dans les services financiers mobiles. Elle possède 20 ans d’expérience, dans la gestion de projets informatiques et organisationnels en France et au Sénégal et accompagne, depuis 2015, le développement des services financiers mobiles en Afrique de l’Ouest et plus particulièrement au Sénégal.
Rebecca Ennonchong (Cameroun)
La tech-entrepreneure camerounaise a intègre la prestigieuse Royal Rebecca Enonchong, fondatrice et directrice de AppsTech. Elle est surtout connue pour son travail de promotion de la technologie en Afrique. Elle a été la lauréate de divers prix auprès d’organisations telles que le Forum économique Mondial.
Solape Akinpelu (Nigeria)
Solape Akinpelu, directrice générale et cofondatrice de HerVest, la principale entreprise sociale fintech du Nigeria dédiée à l’inclusion financière des femmes à travers une approche Gender Lens Investment (GLI). Elle a publié un livre dédié à fournir des apprentissages, des opportunités et des initiatives durables pour aider les femmes à créer une richesse qui transcende les générations.
Edith Yah Brou (Côte d’ivoire)
Elle est entrepreneure, influenceuse, chroniqueuse TV et blogueuse ivoirienne. Elle est considérée comme l’une des figures les plus importantes de la sphère technologique de la Côte d’Ivoire. Surnommée la geekette ivoirienne, elle traite tous les sujets relatifs à l’usage des nouvelles technologies sur le web.
Ethel Cofie (Ghana)
PDG de Ethel technologies consulting, une société de conseil en informatique en Afrique de l’Ouest et en Europe qui a récemment été nommée société de conseil en informatique de l’année par l’industrie des télécommunications et de l’informatique, elle est nommée l’une des 5 meilleures femmes ayant un impact sur l’informatique en Afrique. Elle est également fondatrice de Women in Tech Africa, le plus grand groupe de femmes en Afrique dans le domaine de la technologie avec des membres dans plus de 30 pays africains et dans la diaspora et en pleine croissance.
Hellen Mwangi (Kenya)
Elle est une chercheuse dans les domaines de l’internet des objets (IdO) et de l’intelligence artificielle (IA), une fervente partisane de l’éthique de l’IA et une championne de l’inclusion des femmes. Son travail et son dévouement inébranlable à un avenir plus juste et plus responsable changeront le paysage technologique. Hellen a poursuivi son master en systèmes d’information dans une université prestigieuse, où elle a été captivée par le potentiel de l’IdO pour transformer les industries et les sociétés, avec une spécialisation dans l’IdO et l’IA.
Tatiana Houndjo (Bénin)
Informaticienne, Tatiana Houndjo est engagée pour la promotion de l’inclusion des filles et des femmes dans les TIC et l’éducation numérique au Bénin. Fondatrice et directrice de l’African Youth Empowerment for Future Initiative, la Béninoise milite pour que les compétences numériques soient intégrées dans le système éducatif de son pays.
Rachel Sibande (Malawi)
Informaticienne, Rachel Sibande est l’une des pionnières de l’innovation technologique au Malawi. En 2014, elle a fondé mHub, le premier hub technologique et incubateur pour les innovateurs et entrepreneurs émergents dans son pays. Un centre, qui à ce jour, a bénéficié à plus de 40 000 jeunes entrepreneurs innovants. En plus de diriger mHub, Rachel Sibande est depuis 2020 Directrice principale assistance pays pour la Fondation des Nations Unies avec pour mission d’accompagner les pays africains dans leur transformation digitale.
Betelhem Dessie (Éthiopie)
Betelhem Dessie est une informaticienne et entrepreneuse spécialiste de l’enseignement des technologies aux jeunes. Fondatrice d’Icog « Anyone Can Code in Ethiopia », elle est considérée comme l’une des plus jeunes figures émergentes du monde de la Tech en Ethiopie. Elle a aussi fondé Anyone Can Code (ACC), un centre de recherche éthiopien axé sur l’intelligence artificielle où elle est actuellement conseillère en chef. Son programme iCog-ACC forme les enfants sur des sujets liés à la robotique, à l’intelligence artificielle, à la programmation.
Timnit Gebru (Erythrée)
Spécialisée en éthique de l’intelligence artificielle, Timnit Gebru est engagée à lutter contre les biais des algorithmes de reconnaissance faciale qui ne sont pas adaptées aux personnes d’ascendance africaine. En 2022, le Time magazine l’a classée parmi les personnes les plus influentes de l’année.
ARIELLE KITO Tsamo (Cameroun)
Arielle Kitio Tsamo est une entrepreneure et informaticienne camerounaise. Elle est fondatrice de l’entreprise Caysti et Ambassadrice du Next Einstein Forum. En 2017, Elle a reçu la distinction Forbes. Elle a été classée dans Forbes 30 Under 30 Afrique en 2022 et 2018 et lauréate du Prix Margaret 2019 de la Journée de la femme digitale, elle est reconnue comme une actrice majeure de l’écosystème digital au Cameroun.
Adji Bousso Dieng (Sénégal)
Adji Bousso Dieng est professeure adjoint d’informatique à l’Université de Princeton où elle dirige le laboratoire Vertaix sur la recherche à l’intersection de l’intelligence artificielle et des sciences naturelles. Elle est chercheuse scientifique chez Google AI et fondatrice et présidente de l’organisation à but non lucratif The Africa I Know. Elle a été nommé AI2050 Early Career Fellow à l’Université de Columbia, l’innovatrice Annie T. Randall de 2022 pour ses recherches et son plaidoyer par l’American Statistical Association, et l’un des 100 jeunes Africains les plus influents de 2020 par Africa Youth Awards.
Fadima Diawara (Guinée)
La Guinéenne Fadima Diawara milite pour l’inclusion numérique en Afrique avec son smartphone à petit prix. Elle est la fondatrice de Kunfabo, une start-up fondée en 2017 et conceptrice du smartphone du même nom qui veut dire « être en contact » dans la langue malinké. À travers cet outil dédié aux consommateurs africains, la jeune guinéenne s’est fixée comme ambition de contribuer à l’inclusion numérique en Afrique.
Martha Omoekpen Alade (Nigeria)
Martha est la fondatrice de Women in Technology in Nigeria (WITIN) en 2002. Elle a été à l’origine du projet teachers.ng, qui vise à fournir aux enseignants des ressources pédagogiques leur permettant d’autonomiser les filles et de les préparer très tôt à un avenir professionnel axé sur la technologie. Martha dirige également un projet récemment primé – WomenPRIDE.Africa qui s’attaque à la pauvreté néo-féminisée créée par la transition soudaine vers l’économie numérique due à la pandémie de COVID-19.
Ariane Akeret, (Gabon)
Ariane Akeret s’active dans le renforcement de l’inclusion financière des personnes non bancarisées, à travers sa plateforme Capay. Il s’agit d’une solution leur permettant de percevoir leurs salaires, pensions, bourses, primes… via mobile money. En 2022, la Gabonaise a remporté le « Prix Margaret » lors de la journée de la femme digitale.
Ganiyat Kemi AFOLABI-YUSUF (Nigeria)
Elle est une universitaire et une chercheuse dans le domaine de l’informatique. Elle occupe actuellement le poste de coordinatrice du groupe de recherche sur l’innovation et les sciences avancées à l’université Summit d’Offa, dans l’État de Kwara, au Nigeria. Outre son rôle de coordinatrice, elle est chef d’équipe pour le réseau de science des données au sein de la communauté du campus de l’université Summit d’Offa (SUN, Offa). Ganiyat a obtenu son diplôme d’informatique avec mention très bien à l’université d’Ilorin, au Nigeria.
Fatim Cissé (Côte d’Ivoire)
Fatim Cissé est la fondatrice de Dux Côte d’Ivoire et Directrice Générale de IHS Towers Côte d’Ivoire. En 2020, est placée à la tête de la branche ivoirienne du groupe. Elle devient la première femme à occuper le poste de directrice générale au sein du groupe.
Ugwem Eneyo (Nigeria)
Elle est PDG et cofondatrice de SHYFT Power Solutions, une entreprise de technologie énergétique qui propose des solutions innovantes basées sur l’Internet des objets (IoT) et des logiciels pour connecter et gérer intelligemment les ressources énergétiques distribuées dans les marchés émergents, notamment en Afrique. Ingénieure, inventrice et entrepreneure nigériane, elle utilise l’Internet des objets pour faciliter la transition vers une énergie propre et fiable.
Nkemdilim Begho (Nigeria)
Elle est la fondatrice de Future Software Resources Limited, un fournisseur de solutions informatiques axé sur les solutions en ligne, l’apprentissage en ligne et la sécurité informatique. Elle est conférencière experte sur les TIC en Afrique. Elle est récipiendaire de nombreux prix, dont le prix Jim Ovia pour l’excellence logicielle et le prix Etisalat pour l’innovation.
Pelonomi Moiloa (Afrique du Sud)
Cofondatrice et PDG de l’entreprise Lelapa AI, qui signifie « maison » en Sotho et Tswana, Pelonomi Moiloa est l’une des premières entrepreneuses africaines à se consacrer au développement de produits d’intelligence artificielle. Son objectif est d’améliorer la qualité de vie des Africains grâce aux technologies. Elle figure dans le cassement le Time dans son Top des personnalités les plus influentes en intelligence artificielle.
Kate Kallot (Kenya)
Fondatrice et PDG d’Amini est une experte et une influenceuse reconnue dans le domaine de l’IA. Elle a reçu de multiples distinctions notamment en étant nommée TIME 100 Most Influential People in AI, Business Insider Top 100 Transformer 2020, VentureBeat Women in AI Rising Star 2020, et en remportant le CES Best of Innovation Award et le China AI Industry Innovation Alliance Most Remarkable Product Award en 2018.
Maria Nelago KANYAMA (Namibie)
Doctorante en intelligence artificielle, elle vient de recevoir le Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science 2023 pour son travail « Exploiter l’intelligence artificielle pour lutter contre le manque d’eau ». La jeune femme est intéressée par l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique, la détection d’anomalies, le comportement des clients, les réseaux de comptage d’eau intelligents, les systèmes intégrés de gestion de l’eau entre autres.
Fatou Lo Niang, sénégal
Elle est doctorante en intelligence artificielle (IA) appliquée à la médecine. Elle est titulaire d’une licence en réseaux téléinformatiques et maintenance, puis un master en système informatique. Lauréate 2023 de la Fondation L’Oréal, la doctorante veut développer une application permettant aux cardiologues de prédire les risques de maladies cardio-vasculaires.
Hajar Mousannif (Maroc)
Elle est professeure au Département Informatique et fondatrice du premier Master en « Data Science » à la Faculté des Sciences Semlalia (Université Cadi Ayyad, Maroc). Ingénieure de formation, elle coordonne plusieurs projets de recherche sur l’Intelligence Artificielle, les Big Data, l’Apprentissage Automatique. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions, dont le Prix l’Oréal-UNESCO : « For Women In Science », le Prix de l’Éducation Entrepreneuriale et le prix « Emerald Literati Prize for Excellence…
Juma Baldeh (Gambie)
Elle a lancé le Hackathon Girls Banjul, un programme qui initie les filles de 8 à 18 ans aux compétences informatiques de base. L’objectif étant d’encourager plus de filles à s’intéresser aux technologies et de briser les stéréotypes de genre auxquels elles sont confrontées dans leurs communautés.
Mme Harriet Ratemo (Kenya)
Elle est informaticienne et chercheuse en doctorat à l’université technologique Jomo Kenyatta. Ses travaux de recherche doctorale portent principalement sur l’IA et les innovations en matière de cybersécurité. Elle est informaticienne et développe des systèmes d’intelligence artificielle. Elle a participé à plusieurs projets de conception d’IA.
STELLA NALWOGA (Ouganda)
Elle est une avocate internationale spécialisée dans les politiques numériques et de données, la réglementation de l’intelligence artificielle (IA) et le droit du commerce international et le droit commercial international. Son expérience couvre des zones géographiques allant de l’Asie à l’Union européenne et à l’Afrique subsaharienne. Elle est membre du conseil consultatif de l’African Journal of Legal Issues in Technology, une revue phare du Tech Law Centre de l’International University of New York.
Sakinat FOLORUNSHO (Nigeria)
Elle est membre de la direction de recherche du Globalization Accessibility Innovation and Care (GAIC), un réseau de recherche composé de plusieurs universités. Elle est l’ambassadrice nigériane de Women in AI (WAI), chef d’équipe pour IndabaX Nigeria, co-directrice nationale et membre du conseil d’administration du Virus Outbreak Data Network (VODANA) et membre de Women in Music Information Retrieval (WiMIR). Elle est l’auteur et le co-auteur de plus de 50 publications sur l’intelligence artificielle. Elle est experte dans le développement de systèmes d’intelligence artificielle responsables.
Neila Benzina, Tunisie
Elle est Femme d’affaires, serial entrepreneure, spécialiste de la data et du digital, Neila Benzina est la fondatrice de Wimbeetech et la cofondatrice de l’Ecole d’Ingénierie informatique Holberton School Tunis. La Tunisienne, qui est engagée pour développer le marché africain de la tech, est la fondatrice de l’Association de soutien aux start-ups technologiques (ASSTT) en Tunisie.
Shamim Nabuuma Kaliisa (Ouganda)
Elle est une entrepreneure sociale, fondatrice de CHIL Artificial Intelligence Lab Group qui a pour objectif de rendre accessibles à toutes les femmes, quels que soient leur lieu de résidence et leur revenu quotidien, des services spécialisés, abordables et médicalement prouvés de prévention et de gestion des maladies chroniques. Elle est lauréate de plusieurs prix.
Amira Cheniour (Tunisie)
Elle est une agripreneure, fondatrice de Seabex, une start-up tunisienne qui mise sur l’agriculture intelligente pour aider les agriculteurs à faire face au changement climatique. Avec Seabex, elle développe des solutions innovantes pour optimiser l’utilisation des ressources en eau, en fertilisants et en énergie, afin de produire plus et mieux. L’entreprise a développé un système de télésurveillance et de contrôle à distance de l’irrigation, basé sur l’intelligence artificielle (IA).
Rhoda Oduro (Ghana)
Elle est à la tête de Developers in Vogue, une organisation qui forme des femmes aux métiers numériques en Afrique. L’organisation offre un mentorat et dote les femmes africaines des compétences techniques et des connaissances nécessaires pour prospérer dans l’industrie numérique. Developers in Vogue aide les femmes entrepreneures à développer les compétences et les connaissances nécessaires pour naviguer avec succès dans le paysage du commerce électronique. Rhoda Oduro est lauréate 2023 du prix Les Margaret de la Journée de la femme digitale (JFD).
Yacine Barro Bourgault (sénégal)
Elle est la Directrice Générale de Microsoft Afrique et Moyen Orient. Passionnée de la transformation digitale du continent mène une mission évangélisatrice, notamment à travers l’initiative Microsoft 4Afrika. Ce programme, lancé en 2013, offre des services d’assistance aux start-up et PME notamment l’accès aux technologies. Depuis son lancement, Microsoft 4Afrika a touché 1,7 million de PME, dont plus d’un demi-million sont présentes en ligne.
Emefa Kpegba (Togo)
Emefa KPEGBA est le visage de la technologie au féminin au Togo. Nanti d’un diplôme en développement d’application, Emefa milite pour un nouveau visage du numérique au Togo et en Afrique. Avec son entreprise e-technopole, qui intervient dans la logistique de divers domaines, dame Emefa KPEGBA travaille pour que le numérique soit plus accessible à toutes les couches sociales togolaises. Son ambition, c’est de parvenir à l’émancipation numérique des femmes.
Evelia GADEGBEKU (Burkina Faso)
Evelia GADEGBEKU est Entrepreneure dans le domaine de la communication et stratégie digitale. Elle crée en 2012, la West Africaine Business Organization (WABO), une structure d’accompagnement des associations et entreprises sur les projets du Genre, la promotion des TIC auprès des jeunes et femmes, les événements de réseautage, mais également la création de contenus créatifs. Evelia est la Représentante du Burkina -Faso au sein de l’organisation Enter Africa.
Karine OULATE (Côte D’ivoire)
Karine Oulaté est une consultante en communication digitale, experte en digital, social media Manager et social media à Weblogy, un groupe de média digital indépendant. Elle a même obtenu le trophée « woman who inspire Africa in technologie world », aux African talent Award tenu en janvier 2023.
Mimiche DIABATE (Guinée)
Mimiche Diabaté possède plusieurs cordes à son arc. Elle allie parfaitement le journalisme à sa profession, avec l’animation, la web comédie, l’entrepreneuriat pour ne citer que ceux-ci. D’origine guinéenne, elle est également une créatrice digitale hors pair avec près d’un million de fans sur le net. Mimiche DIABATE est très active sur les réseaux sociaux et ne se lasse pas de partager ses journées à travers des vidéos avec sa forte communauté. Très célèbre dans son pays et sur le net, elle est très sollicitée sur les scènes des événements populaires.
Sophia Alj (Maroc)
Elle est la directrice des opérations de l’application mobile Chari qui permet à un commerce de proximité d’acheter des produits à des prix défiant toute concurrence, tout en bénéficiant d’un service de livraison gratuit en moins de 24 heures. Avant Chari, Sophia était déjà dans le domaine de l’innovation avec quelques autres start-ups qu’elle a co-fondées, dont MonDentiste, considéré comme le premier annuaire regroupant les dentistes et orthodontistes du Maroc.
Magda Lilia Chelly (Tunisie)
Dr Magda Lilia Chelly est une leader mondiale primée en matière de cybersécurité. En 2017, puis en 2021, elle a été désignée, par ISFEC Global, parmi les 20 personnes les plus influentes en matière de sécurité informatique, son domaine d’action privilégié. Elle a obtenu un doctorat en ingénierie des systèmes de télécommunications à Télécom SudParis, école d’ingénieurs de référence en sciences et technologies du numérique
Frehiwot Tamiru (Ethiopie)
Elle dirige Ethio Telecom, la société de télécommunications éthiopienne et l’une des plus grandes entreprises de télécoms en Afrique. En 5 ans, la dirigeante éthiopienne s’est démarquée par ses performances à la tête de l’entreprise. En 2021, elle a été nommée dans la liste des 100 Femmes africaines les plus influentes par Avance Média.
Nathalie KIENGA (RDC)
Elle est la fondatrice de l’Institut Africain de Cybersécurité et de Sécurité des Infrastructures créé en 2021 à Kinshasa. Professionnelle de la cybersécurité depuis 10 ans, elle a occupé différentes fonctions dans de multiples secteurs (banque, industrie, cosmétique) en France et en Suisse. Elle est une leader et une réelle contributrice à la formation et à la sensibilisation à la cybersécurité sur le continent africain. Elle est une voix importante dans l’écosystème technologique africain. Sa stratégie est simple : mettre l’éducation au cœur des transformations technologiques.
Natalie Payida Jabangwe, (Zimbabwe)
Connue sous le nom de Natalie Payida, est une femme d’affaires et ingénieure en informatique originaire du Zimbabwe. Elle occupe actuellement le poste de Responsable du numérique au sein de Sanlam, une entreprise basée au Cap, en Afrique du Sud. Dans ses fonctions, elle est responsable de la supervision des opérations numériques dans plus de 34 marchés africains, ainsi qu’en Inde et en Malaisie.
Juliet Ehimuan (Nigeria)
Elle est la directrice générale de Google Nigeria. Elle est très impliquée dans les activités de sensibilisation et de formation aux technologies numériques, en particulier auprès des jeunes filles et des femmes, pour les encourager à se lancer dans le secteur. En 2011, elle a été classée parmi les « 20 plus jeunes femmes de pouvoir en Afrique » par le magazine Forbes.
Haweya Mohamed (Somalie)
Haweya Mohamed est une entrepreneure française d’origine somalienne qui œuvre pour le développement de la technologie africaine en Europe. Elle est la cofondatrice d’Afrobytes, une plateforme qui met en relation les acteurs de l’innovation africaine avec les grands groupes internationaux.