Le Premier ministre, Dr Bernard Goumou a présidé ce lundi 18 septembre 2023, la célébration en différé de la Journée de la femme africaine, organisé par les Conseillères nationales de la transition. À l’occasion, le chef du gouvernement a rappelé les prouesses du CNRD en matière de promotion du genre dans l’administration publique guinéenne.
À l’entame, Dr Bernard Goumou a indiqué qu’on parle peu de cette journée du 31 juillet 1962, pourtant hautement symbolique dans l’histoire récente de l’Afrique. Il explique que ce jour a vu se réunir pour la première fois les femmes de tout le continent africain. C’est cette mobilisation qui a donné naissance à la première organisation de femme: la Conférence des femmes africaines.
Pour le cas spécifique de la Guinée, « le symbole est encore plus fort. Tout comme pour l’OUA, la première responsable de cette organisation, est une de nos plus grandes fiertés : Maman Jeanne Martin Cissé. Comme vous, elle fût une parlementaire. Dieu seul sait exactement ce qu’elle a accompli pour le progrès universel », précise-t-il.
Le chef du gouvernement guinéen justifie sa présence auprès des Conseillères nationales par “l’attention” que le président du CNRD accorde à l’émancipation de la femme. Il rappelle qu’en Guinée, la femme est la pierre de la politique sociale du colonel Mamadi Doumbouya. Il est entièrement à leur écoute et tient à matérialiser l’adage selon lequel : “Ce que femme veut, Dieu le veut”.
« C’est pourquoi, l’action du gouvernement est inscrite sur trois axes : le social, l’économie et la politique. Il y a un an, le chef de l’Etat a pris sur ces fonds, pour apporter son appui à 300 groupements de femmes dans tout le pays. Nous sommes heureux de constater que cet appui a amélioré considérablement les conditions de vie de la majorité des groupements bénéficiaires ».
Vers la parité homme-femme dans l’administration publique guinéenne
Au Conseil national de la transition (CNT) et dans plusieurs structures de l’administration publique ainsi que dans le gouvernement de la transition, la présence des femmes est très remarquée. Celà constitue une prouesse des autorités actuelles qui mérite d’être perpétuée quand on sait que la couche féminine représente plus de la moitié de la population guinéenne.
« Au niveau décisionnel, le président de la République, Chef de l’Etat, a porté à 30%, le taux des femmes aujourd’hui. C’est du jamais vu dans l’administration publique. Ce n’est pas suffisant, mais cet effort considérable est à saluer », révèle le Premier ministre.
Il faut rappeler qu’en Guinée une loi existe sur la parité homme-femme dans les instances de prise de décisions. Il s’agit de la loi L/2019/0011/AN DU 09/05/2019. En son article 4, elle stipule que : « La mise en place des bureaux ou des exécutifs des institutions publiques, totalement ou partiellement électives tient compte de la dimension genre. »
Source : Guinee360