Ces propos ont été tenus par Khadija Dieng, présidente par intérim de la fondation Solidarité Féminine en présence du ministre de l’action sociale, de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, des autorités de conseil national de transition, d’organisations féminines, des pionnières qui ont marqué leur temps depuis la première république entre autres.
C’était lors de la célébration en différé de la Journée International de la Femme Africaine, le vendredi 12 aout dernier, autour du thème ‘’ Femmes de Guinée, porte flambeau de la paix, avant-garde des valeurs citoyennes et du vivre ensemble’’.
Kadija Dieng, présidente par intérim de la fondation Solidarité Féminine a déclaré qu’il faut faire comprendre à toutes les parties prenantes que les femmes de la Guinée ont jouées, jouent et continueront à jouer un rôle considérable dans les initiatives de réconciliation et d’établissement de la paix.
Auparavant, elle a fait savoir que «la fondation solidarité féminine souhaite soumettre à votre analyse, les questions relatives à l’unité, à la solidarité, à la paix et au développement national… »
Pour sa part Aicha Nanette Conté ministre de l’action sociale, de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables invite les femmes à consolider la paix dans leurs familles respectives.
« Il faut ramener nos pères, maris, frères, fils à la raison pour que la paix règne dans ce beau pays la Guinée et que nous puissions parler de développement. Je prends l’engagement que cette journée sera célébrée en république de Guinée » indique-t-elle.
Selon Hadja Maïmouna Yombouno, ancienne présidente de la fondation Solidarité Féminine et première vice-présidente du CNT « cette transition c’est la transition des femmes, c’est la transition de la jeunesse, ça veut dire que c’est la transition des deux plus grandes composantes de la société. La transition c’est pour nous et si nous la soutenons on va réussir ».
Rappelons que la Journée international de la femme africaine a été célébrée le 31 juillet.
Notons que 31 juillet 1962 à Dar-Es-Salam en Tanzanie que des femmes de tout le continent africain s’étaient réunies pour la première fois et avaient créé la première organisation de femmes, la conférence des femmes africaines CFA.