vendredi, avril 19, 2024

Journée de la femme africaine : plaidoyer pour l’inclusion financière des femmes

La ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Inès Bertille Nefer Ingani, a invité, le 5 août, à Brazzaville, à l’occasion de la célébration de la Journée de la femme africaine, les institutions nationales et internationales à œuvrer davantage pour l’émancipation financière des femmes.

Face aux chefs de missions diplomatiques accrédités au Congo, ministres et corps constitués, la ministre Inès Bertille Nefer Ingani a lancé que « promouvoir les programmes de responsabilité des femmes et filles ainsi que libérer leur capital humain contribueraient à la croissance des pays». 

Ainsi donc, la ministre en charge de la Promotion de la femme a reconnu que la plupart des pays ont amélioré le fossé hommes-femmes, notamment la participation des femmes à la gestion du pouvoir, au processus de prise de décision, au respect des droits, à la suppression des violences, à leurs accès aux services sociaux de base et d’appui à la production.

« Dix femmes se sont ajoutées à l’Assemblée nationale au terme des élections législatives organisées au Congo, soit un taux de 11, 25%  à la quatorzième législature et  16,55% à la quinzième législature », a indiqué la ministre Inès Bertille Nefer Ingani.

Par ailleurs, elle  a plaidé pour le statut politique et socio-économique invitant les programmes de développement de l’Afrique à prendre en compte l’inclusion financière des femmes et fille.

Le programme national de développement du Congo en cours inclut des chapitres pour l’autonomisation des filles et femmes. « L’inclusion financière des femmes demeure le principal levier pour leur développement durable », a-t-elle souligné.

Enfin, la ministre a loué l’œuvre des femmes africaines pionnières pour l’émancipation féminine dont les actions panafricaines réalisées par l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, pour défendre la cause féminine.

« Nous devons garder les principes fondamentaux de nos organisations féminines pour évaluer le progrès, notamment les questions relatives à l’unité, la solidarité, la paix, le développement et les droits de l’homme en général et les droits de la femme en particulier », a souhaité la ministre.

Source : adiac-congo.com

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