Le Conseil de sécurité de l’ONU a souligné mercredi l’importance du rôle que jouent les femmes en Afrique de l’Ouest et au Sahel dans la prévention et le règlement des conflits, dans la consolidation de la paix et dans les situations d’après-conflit, a rapporté l’ONU sur son site.
Dans cette déclaration, les membres du Conseil estiment que les femmes « doivent participer sur un pied d’égalité à tous les efforts visant à maintenir et à promouvoir la paix et la sécurité et y être pleinement et véritablement associées ».
Le Conseil salue les efforts déployés par les pays de la région pour faire progresser la participation pleine, égale et véritable des femmes aux processus politiques, notamment en vue d’accroître le nombre de femmes aux hautes fonctions de l’État.
A cet égard, il se félicite de « la participation active et des compétences de dirigeantes dont les femmes ont fait preuve durant les processus électoraux » qui se sont récemment déroulés au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Guinée et au Niger, ainsi que de la nomination d’une femme au poste de Première Ministre au Togo et de la proportion de femmes dans le nouveau gouvernement du Libéria.
S’agissant de la propagation du terrorisme et de l’extrémisme violent, le Conseil de sécurité souligne qu’il importe de s’attaquer aux conditions sous-jacentes de cette propagation. Il juge aussi nécessaire d’adopter une approche globale pour lutter contre les causes profondes de la violence intercommunautaire, note l’ONU.
Le Conseil prie le Secrétaire général d’étudier la faisabilité d’un projet civil qui serait mené conjointement par le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) et l’une des organisations régionales compétentes, telles que le G5 Sahel, la CEDEAO et l’Union africaine, « en vue d’endiguer le phénomène de plus en plus déstabilisateur de la violence intercommunautaire et d’empêcher qu’il ne continue à se produire dans la région ».
Il encourage, en outre, les partenaires bilatéraux et les partenaires de développement, tels que la Banque mondiale ou d’autres institutions financières internationales, à appuyer un tel projet. Il prie également le Secrétaire général d’inclure dans son prochain rapport sur l’UNOWAS des recommandations comportant des options viables pour la mise en place d’un tel projet.