Le Comité international olympique (CIO) a consacré six trophées à l’occasion du 8 mars pour les lauréats féministes dont l’ex-judokate internationale algérienne Salima Souakri.
Désignée lauréate d’Afrique par le CIO, Salima Souakri est nommée Femme africaine de l’année en compagnie de quatre autres célébrités sportives qui représentent chacune un continent. La sixième récompense est attribuée à une ONG allemande qui active sportivement avec les enfants démunis.
Contrairement à ses apparences, il faut dire que la reine des tatamis a vécu des moments très douloureux et difficiles durant la décennie noire. En effet, alors que Salima Souakri collectionnait ses exploits sportifs à l’échelle international pour rendre le sourire et l’espoir aux milliers d’Algériens qui étaient meurtris par la guerre qui déchirait le pays dans les années 1990, les islamistes armés ont pris pour cible sa famille pour la détruire.
En s’acharnant sur notre remarquable championne, les islamistes armés n’ont pas mieux trouvé que de revendiquer l’assassinat lâche de ses frères policiers près du domicile familial.
Les fous d’Allah avaient même mis sa tête à prix. Ce qui contraindra notre championne à quitter sa demeure située dans l’un des quartier les plus populaires à Bordj El Kiffan. Mais elle n’abandonnera pas sa carrière sportive et continuera à défier avec bravoure la menace islamiste.
Après avoir tiré un trait sur sa carrière, Salima Souakri a opté pour une formation en journalisme parallèlement à ses études dans le domaine sportif, avant qu’elle soit désignée ambassadrice de l’Unicef et qu’elle consacre le reste de son temps aux missions humanitaires en compagnie d’autres champions sportifs de renommée internationale.
La remise des prix, initialement programmée le 8 mars
pour coïncider avec la célébration de la journée de la femme aux Etats unis à
New-York, a été reportée pour une date ultérieure en raison de la propagation
du coronavirus (Covid-19).
