Le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Bakayoko-Ly Ramata,
a affirmé, jeudi, que la Côte d’Ivoire a enregistré des résultats
encourageants, 25 ans après la mise en œuvre de la déclaration et du programme
d’actions de Beijing, pour la promotion des femmes et l’égalité des sexes.
« Les efforts de notre pays, durant ces dernières années, à l’effet de traduire
en action les promesses de la Conférence mondiale sur les femmes de Beijing,
sont encourageants. Des avancées significatives ont été enregistrées dans la
promotion des droits de la femme dans notre pays », a assuré Pr Bakayoko, à
l’ouverture d’un atelier de consultation nationale sur le rapport d’évaluation
du programme d’actions de Beijing.
En dépit des efforts consentis par l’Etat ivoirien, le ministre a signifié que
des défis restent à relever et « le gouvernement en est parfaitement conscient
».
Bakayoko-Ly Ramata a fait savoir que cet atelier va permettre à toutes les
structures, institutions et experts d’apporter d’autres contributions, en vue
d’enrichir le document qui sera présenter en mars 2020, au siège des Nation
Unies, à New York.
Pour la représentante résidente d’ONU Femmes, Antonia, Ngabala Sodonon, cette
évaluation de la période 2015-2019, revêt un intérêt pour l’ensemble des
acteurs car elle va permettre l’examen de l’efficacité des mécanismes nationaux
mis en place pour promouvoir les droits des femmes et l’égalité de genre,
d’analyser et intégrer les réponses actuelles.
« Nous sommes à un tournant décisif en ce qui concerne la réalisation des
droits des femmes et qu’il nous faille doubler d’effort pour consolider nos
acquis », a-t-elle relevé.
Le programme d’actions de Beijing depuis 1995, envisage l’égalité entre les
sexes dans tous les domaines de la vie et recommande un rapport de mise en
œuvre tous les cinq ans. Il contient des engagements en réponse à 12 domaines à
savoir la pauvreté, l’éducation et la formation, santé, violence, conflits
armés, économie, pouvoir et processus de décision, mécanisme institutionnels,
droits humains, médias environnement et la petite fille.
SOURCE : ABIDJAN.NET
