En prélude de la journée internationale de la femme africaine (JIFA), la Plateforme Mondiale des Femmes Entreprenantes (PLAMFE) section Sénégal a démarré ce lundi 29 juillet à Dakar ses activités à travers des rencontres d’échanges, d’expositions et de panels.
Après une visite guidée des délégations venues de pays d’Afrique à l’Ile de Gorée, la première journée a été marquée par des panels entre autres « femmes et sciences /start up digitale, le clic féminin », « lutte contre la déscolarisation des filles », « autonomisation économique des femmes : accès au foncier et aux mécanismes de financement ».
Pour ce mardi qui coïncide avec la deuxième journée des activités de la plateforme des femmes entreprenantes , les panels porte sur « femme , enfant , famille , législation , et santé : égalité/parité dans le système et violences faites aux femmes » , « Endométriose , menstrues , conditions hygiéniques et sanitaires à l’école » , « gestion du stress , nutrition et bien être » .
Les participantes effectueront ensuite une visite ce mercredi 31 juillet à la « Maison Rose » sise à Guédiawaye en banlieue dakaroise, et célèbrerons la journée internationale de la femme africaine (JIFA) le 1 er août sur le thème « leadership et entrepreunariat féminin : opportunités des tics dans l’autonomisation des femmes et des filles » en présence de plusieurs autorités étatiques.
En rappel, le 31 juillet a été consacré « Journée de la femme africaine » à l’occasion du premier congrès de l’Organisation Panafricaine des Femmes (PAWO en anglais) qui s’était tenu à Dakar, au Sénégal, le 31 juillet 1974.
La date historique de 1962 souvent retenue pour cette journée est le 31 juillet 1962. Ce jour-là, à Dar es Salaam (Tanzanie), des femmes de tout le continent africain s’étaient réunies pour la première fois et avaient créé la première organisation de femmes, la « Conférence des Femmes Africaines » (CFA).
La célébration du 31 juillet offre aux Africaines un cadre d’échanges avec leurs gouvernements sur les contraintes majeures à leur bien-être et au développement du continent. A ce titre, l’OPF invite chaque année ses pays membres à célébrer le 31 juillet afin de créer l’opportunité de capitaliser les réalisations accomplies en faveur de l’égalité des sexes et de renforcer les débats autour des droits de la femme et du développement en Afrique.
