mercredi, avril 24, 2024

Conférence intergénérationnelle des femmes et filles leaders de la CEDEAO et du Sahel à Conakry : un engagement collectif pour la paix et la sécurité

250 femmes et filles issues des organisations de la société civile, du secteur privé et public venues de près d’une dizaine de pays de l’Afrique de l’ouest dont le Bénin ont pris part en Guinée à la conférence intergénérationnelle. Organisée par le Réseau des femmes du fleuve Mano pour la paix et la sécurité (Refmap) du 17 au 18 juin, cette initiative a été soutenue par la CEDEAO, le Système des Nations Unies, et le gouvernement guinéen.

Sous la houlette de la présidente du Réseau des femmes du Fleuve Mano pour la Paix et la Sécurité (Refmap), Hadja Saran Daraba Kaba, les femmes et les filles leaders de la communauté CEDEAO ont réfléchi sur les nouveaux défis liés à la promotion du rôle et à la place de la femme dans la prévention et la gestion des conflits.

Ces défis sont entre autres, le déclin du leadership féminin dans les secteurs économique et politique, le changement climatique, la montée de l’extrémisme, l’accès encore difficile des femmes aux droits sexuels et reproductifs.

La rencontre de Conakry qui s’est articulée autour de six thèmes relatifs au développement des populations a permis de jeter un regard sur la condition de la femme africaine. Même si des avancées ont été notées durant ces dernières 25 dernières années, la question des droits des femmes demeure une préoccupation majeure.

Après avoir débattu des thématiques de la conférence de Conakry, les participantes ont montré leur détermination à œuvrer tant individuellement que collectivement et en réseau, afin de promouvoir les engagements contenus dans la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), et le Pacte mondial sur les migrations dans nos pays respectifs et dans l’espace CEDEAO et du Sahel.

Elles se sont également engagées à mutualiser et renforcer leurs efforts pour l’éradication des pratiques néfastes à la santé de la femme et de la jeune fille en particulier, dont les mutilations génitales féminines et le mariage précoce et forcé.

A cette rencontre, les participantes se sont engagées aussi à promouvoir des stratégies de renforcement de capacités des femmes et des jeunes à l’utilisation responsable des technologies de l’information et de la communication ; à encourager la participation politique et l’accès aux instances de prise de décision des femmes et de jeunes.

La conférence de Conakry qui s’est soldée par un engagement solennel recommande la mise en place d’une plateforme d’information, de partage d’expériences et d’éducation financière au profit des femmes et des jeunes au crédit.

Elle décide enfin de soutenir l’élaboration, l’adoption, et la mise en application (vulgarisation) des textes de lois relatifs aux droits des femmes aux niveaux national, régional et international et de mener un plaidoyer au niveau des Etats pour l’élaboration, l’adoption et la mise en œuvre de la politique migratoire régionale.

Après la conférence de Conakry, tous les regards sont désormais tournés vers la conférence de Nairobi sur la population et le développement prévue en novembre 2019 pour faire le point sur la participation des femmes et filles au processus de paix et de sécurité en Afrique de l’Ouest durant ces 25 dernières années.

Source : benin24television.com

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