Pour porter
« assistance aux femmes de Côte d’Ivoire », le président ivoirien Alassane
Ouattara a créé par décret, en 2012, le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte
d’Ivoire (FAFCI). Sept ans après, la dotation du fonds, piloté par la première
Dame Dominique Ouattara, est passée d’un à 12 milliards Fcfa, permettant de
financer des activités génératrices de revenus pour près de 200 000 femmes.
Le FAFCI, financé par le budget et fonctionne sur la base d’un système de
crédit à titre individuel ou collectif dont les prêts varient dans l’ensemble
entre 30 000 et 1 000 000 Fcfa selon que le souscripteur est une personne
individuelle ou un groupement. En 2019, sa cagnotte de crédit a atteint 29
milliards Fcfa avec pour axe prioritaire les femmes vulnérables. « Je suis très
contente du FAFCI. Il nous a permis, à nous femmes, d’améliorer nos conditions
de vie, de prospérer dans nos commerces et d’aider nos familles », se
réjouissait au micro de poleafrique.info, Gbané Awa, le 29 septembre 2017, lors
de la célébration des cinq ans d’existence du fonds.
Ce niveau de réussite, la présidente du FAFCI, Dominique Ouattara l’a évoqué à
l’occasion du premier sommet régional pour l’Afrique de l’Ouest dénommé « Women
Entrepreneurs Finance Initiative (We-Fi) » organisé à Abidjan en avril 2019. «
Financer l’activité d’une femme, c’est favoriser son autonomie et améliorer les
conditions de vie des familles », a-t-elle expliqué avant d’ajouter : « Dans ce
contexte, le soutien des Etats dans l’accélération des réformes pour le
développement du secteur privé et la promotion de l’entrepreneuriat féminin,
s’avère plus que nécessaire, si l’on veut parvenir à réduire significativement
la pauvreté dans nos pays et dans la sous-région ».
Avec le FAFCI, il est question de financement de projets mais également de
formation. « En ce qui concerne les obstacles liés à l’accès au marché, l’on
note que le manque de formation constitue malheureusement pour les femmes
entrepreneures une entrave à la performance de leurs activités », a en outre
expliqué la présidente du FAFCI au We-Fi. Raison pour laquelle au-delà du
financement des activités, les bénéficiaires sont formées aux techniques de
gestion de projets et de comptabilité afin de les aider dans une optique de
durabilité dans leur business.
Car en réalité, il est question au bout du compte d’améliorer les conditions de
vie des femmes et de leurs familles. Il faut rappeler que selon des études du
Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en Côte d’Ivoire « La
pauvreté touche les femmes avec un ratio de 47,4% contre 45,5% chez les hommes,
le milieu rural avec 56,8% contre 35,9% pour le milieu urbain ». Et d’après la
Banque mondiale, le PNUD classe la Côte d’Ivoire « 171e sur 189 pays en 2018 »
en ce qui concerne l’indice de développement humain. D’après l’indice de
l’égalité des genres établi par l’Organisation des Nations Unies (Onu), le pays
est aussi 171ème sur 188 pays. Face à ce constat « Je ne peux donc
qu’encourager la recherche de solutions viables, adaptées aux besoins réels de notre
continent, pour soutenir les activités des femmes et faire reculer le manque de
ressources financières », a déclaré la présidente du FAFCI au We-Fi.
Le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) avance sur le terrain de
la lutte contre la pauvreté avec ses centaines de milliers de bénéficiaires.
Passé du stade de promesse de campagne électorale d’Alassane Ouattara, à celui
de réalité palpable, le FAFCI, entend garder le cap et participer davantage à
sortir les femmes de la pauvreté.
Le FAFCI et ses résultats depuis sept ans ont milité en faveur de Dominique
Ouattara. La première Dame de Côte d’Ivoire a reçu un prix du Fonds des Nations
Unies pour la Population (UNFPA) le 29 mars 2019 pour l’ensemble de ses actions
pour l’autonomisation de la femme ivoirienne. Une reconnaissance internationale
de cette oeuvre grandiose conduite par la première Dame ivoirienne au bénéfice
de ses soeurs.
source : abidjan.net