La femme d’affaires angolaise, Isabel dos Santos partagera encore jusqu‘à 2021 le banc du conseil d’administration de la compagnie de télécommunication Unitel, comme l’a annoncé mardi, la compagnie.
L‘éviction de la femme la plus riche d’Afrique et fille de l’ancien président angolais du tour de table d’Unitel n’a finalement pas eu lieu comme le prédisait une rumeur, née d’un conflit entre actionnaires au sein de la société.
Unitel, qui domine le marché des télécommunications en Angola, est détenue à part égale par Isabel dos Santos, la société de télécommunications brésilienne Oi, la société pétrolière nationale angolaise Sonangol et l’homme d’affaires angolais et ancien cadre du gouvernement Leopoldino do Nascimento.
Si les actionnaires angolais avaient toujours voté en bloc, la Sonangol a récemment indiqué sa volonté de se retirer du capital d’Unitel afin de réduire l’influence d’Isabel dos Santos. Première conséquence éventuelle de ce démarquage de la Sonangol, le risque pour la femme d’affaires de ne pas garder la présidence du Conseil dont l‘élection est prévue pour le 6 mai, à l’occasion de la première réunion du nouveau conseil d’administration.
Ce serait alors un autre coup dur pour celle qu’on surnomme “la princesse”. Depuis le départ de son père en août 2017, le nouveau président Joao Lourenço a écarté des personnalités influentes associées à son prédécesseur. Il a notamment limogé de la présidence de la Sonangol, Isabel dos Santos, accusée d’une gestion délictueuse des affaires. Accusations qu’elle a toujours démenties.
Son siège au Conseil d’administration d’Unitel qui court jusqu’en 2021, est l’un des derniers postes de responsabilité qu’elle détient encore en Angola.
Source : africanews