La célébration de la Journée internationale de la femme étant l’occasion par excellence de mettre en évidence le talent et les prouesses de la gent féminine, le Centre culturel franco-guinéen (CCFG) accueille depuis hier, la première édition du salon du textile guinéen et du pagne africain. C’est une initiative de Sackoba Business Communication. L’épouse du ministre de la sécurité, représentant la première dame de la république, a procédé au lancement des activités du salon, en présence de la ministre de l’Action sociale, de la Promotion féminine et de l’Enfance, mais aussi des épouses des membres du gouvernement.
Mohamed Kali Sacko, président de Sackoba Business Communication, le salon se veut un cadre de la promotion et de valorisation des produits de la filière textile. Un tel qu’il définit comme une « matière capitale pour l’artisanat ». « La filière textile et ses différentes étapes ont permis à nos communautés de fixer et développer des spécificités propres à chaque région naturelle de la Guinée : le Kendely en Basse Côte, le leppi en Moyenne Guinée, le bakha en Haute Guinée et la forêt sacrée en Guinée forestière », énumère-t-il à l’appui de son affirmation
Très impressionnée par la qualité des produits exposés au salon, Mme Diaby Mariama Sylla, ministre de l’Action, de la Promotion féminine et de l’Enfance, a émis le souhait que la structure initiatrice puisse bénéficier de tout l’appui requis, afin que « le génie créateur nos artisanats et stylistes soit mis en valeur en vue d’un rayonnement international de notre pays et par ricochet, de notre continent »
Pour sa part, Hadja Saran Daraba invité les initiateurs à persévérer dans leur dynamique, au-delà des obstacles : « je voudrais dire aux jeunes gens de continuer, d’user et d’abuser du textile guinéen parce que l’habit ne fait pas le moine, mais il l’annonce »
Quant à elle, Marie 7 Camara, l’épouse du ministre de la Sécurité, représentant la première dame, a d’abord précisé l’objectif du salon qui est de faire la promotion du textile et du pagne africain qui sont, selon elle, un « véritable héritage générationnel ». Par ailleurs, note-t-elle : « grâce au textile et au pagne, la beauté de la femme africaine est exprimée dans sa diversité ».
Au sujet de l’utilisation du textile et du pagne, elle précise : « ils sont utilisés pour renforcer les liens qui unissent les membres d’un groupe lors des cérémonies marquant la vie de la communauté. Le pagne n’est plus seulement un vêtement, mais une valeur de référence, un signe de reconnaissance sociale, un symbole reconnu et admis par tous… »
A rappeler que depuis 2017, la structure Sackoba Business Communication, apporte son expertise à la promotion de l’artisanat guinéen en général et en particulier aux acteurs de la filière textile. De ce fait, le salon est une plateforme idéale pour présenter et faire connaitre les produits innovants issus du textile guinéen.
Source : ledjely.com