En Afrique subsaharienne, 80% des décès des femmes liés à la grossesse ou à l’accouchement peuvent être évités, a relevé, samedi dernier , la présidente de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Agir pour l’égalité, l’équité et le développement durable (AGEEDD), Dr Amani Angeline, lors d’une cérémonie organisée au siège de l’organisation à Soubré.
« Une femme meurt toutes les trois minutes de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement, et 80% de ces décès sont pourtant évitables, et seulement 43,90% de femmes enceintes effectuent au moins trois consultations prénatales, quand en Côte d’Ivoire, neuf enfants sur 100 meurent avant l’âge de cinq ans », a indiqué Dr Amani lors de cette cérémonie initiée par AGEEDD en vue d’améliorer la santé de la mère et de l’enfant dans la ville de Soubré.
Selon elle, les principales causes de la mortalité maternelle et aussi infantile notamment le paludisme, les infections pulmonaires, la diarrhée et à la malnutrition chronique, peuvent être évitées.
Afin de participer à la réduction de cette mortalité, l’ONG a entrepris de sensibiliser et de former pendant trois mois les populations sur la nutrition, l’hygiène, les consultations prénatales, pédiatriques, la nécessité d’accoucher dans un centre de santé et de se faire suivre en faisant ses vaccinations.
Un concours du beau bébé le mieux suivi dénommé « ptitzamours » a été organisé dans la cadre de l’amélioration de la santé du couple mère-enfants.
Source API