La 7e session ministérielle du Comité régional de pilotage du projet SWEDD intitulé « Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel » en anglais « Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend Project » a eu lieu 29 février 2024.
La présente rencontre intervient juste après celle des coordinateurs des unités de gestion dudit projet, qui s’est tenue du 26 au 28 février 2024, au sein de la capitale burkinabè.
Pour ce faire, ces acteurs vont de façon spécifique analyser les progrès mais aussi les défis rencontrés au cours de l’année 2023, pour enfin se projeter sur cette année, en vue d’une mise en œuvre réussie et efficace du présent projet.
Dans son allocution, Dr Sennen Hounton, directeur régional UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a souligné les risques auxquels sont exposés notamment les jeunes filles.
Pour Dr Sennen Hounton, c’est le lieu de montrer les impacts du projet SWEDD et renouveler les engagements pour les 30 prochaines années. La cérémonie d’ouverture officielle marquée par le discours du chef du gouvernement burkinabè, livré par son ministre de la santé et de l’hygiène publique, Robert Kargougou, a donné le ton des travaux. Il fait remarquer que l’autonomisation des femmes, des filles et des jeunes est inscrite au rang des priorités du gouvernement de la transition.
Les initiatives du Burkina Faso présentées
Au nombre des actions entreprises par le gouvernement burkinabè, figurent aussi le lancement de l’initiative Référent opportunité insertion qui a permis de créer dans toutes les communes rurales et urbaines des services de promotion de l’insertion professionnelle des jeunes. Bien avant l’intervention du ministre burkinabè en charge de la santé, Boutheina Guermazi, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale, a partagé avec l’assistance, des statistiques qui interpellent.
Environ 13 400 000 PDI en Afrique de l’Ouest et du Centre
Ces défis, relève Boutheina Guermazi, sont encore plus prégnants pour les filles qui vivent en zones rurales, pour celles qui sont pauvres, de même que pour celles qui vivent avec un handicap ou qui appartiennent à une minorité ethnique. Des propos de la représentante de la Banque mondiale, l’Afrique de l’Ouest et du Centre enregistre actuellement environ 13 400 000 personnes déplacées internes. « L’urgence nous interpelle pour intensifier les interventions en faveur de l’égalité du genre, et de l’autonomisation des femmes et des jeunes filles. ».
