Le président de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (USMBA), Mustapha Ijaali a affirmé que la femme est un acteur clé dans la vie socio-économique, politique et culturelle au Maroc.
S’exprimant à l’ouverture, vendredi, d’un colloque national sur le thème « La femme et le droit » à l’initiative de la faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales de Fès, en partenariat avec la Cour d’Appel de Fès, M. Ijaali, est revenu sur les nouvelles dispositions de la constitution marocaine de 2011 portant sur la consécration du principe d’égalité homme/femme, soulignant que les deux parties jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social et culturel.
Le président de l’USMBA a, aussi, mis l’accent sur la contribution de la femmes marocaine dans tous les domaines et sur la nécessité de lui ouvrir les voies pour qu’elle puisse occuper la place qui lui sied au sein de la société, rappelant, dans ce cadre, la teneur du discours royal adressé, le 30 juillet dernier, à la Nation à l’occasion du 23ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres.
« Ce n’est pas un hasard si la question de la femme est présente dans plusieurs rencontres nationales », a-t-il dit, mettant en avant la participation cruciale de la gent féminine dans l’élaboration du nouveau modèle de développement, la réforme du système d’éducation, la mise en œuvre du projet de l’État social, la représentativité de la femme dans la vie politique et le code de la famille, entre autres.
De son côté, le doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Fès, Mohamed Bouzlafa, a souligné le rôle principal de la femme dans la société marocaine, notant que la femme a des capacités et compétences importantes pour développer la société et booster son décollage économique.
Le 1er président de la Cour d’Appel de Fès, Driss Chorfi s’est attardé, quant à lui, sur les multiples textes législatifs destinés à la protection des droits de la femme et sur les dispositions de la nouvelle constitution dédiées à la consécration de l’égalité entre les hommes et les femmes.
M. Chorfi est revenu, aussi, sur certaines lois destinées à renforcer et garantir la protection des droits de la gent féminine dont la loi relative à la lutte contre les différentes formes de violence à l’égard des femmes, les codes de travail et de la famille.
Organisé en partenariat avec l’Ordre des avocats de Taza, l’Ordre régional des notaires de Fès-Taza-Sefrou, la Commission régionale des Droits de l’Homme de Fès-Meknès et l’association « Initiatives pour la protection des droits de la femme », ce colloque aborde plusieurs axes dont « le statut de la femme en droit », « la femme dans les systèmes familial et foncier », « la femme dans la sphère politique », « la femme et le système environnemental et sanitaire », « la femme et les transactions financières », « la femme dans les emplois et professions juridiques et judiciaires » et « la femme dans le système pénal »