vendredi, mars 29, 2024

Les temps forts du premier sommet africain sur les mutilations génitales féminines et les mariages d’enfants

Les temps fort premier sommet africain sur les mutilations génitales féminines et les mariages d’enfants.

Ouvert ce dimanche 16 juin  à Dakar,  le premier sommet africain sur les mutilations génitales féminines et les mariages d’enfants  a enregistré plus de 500 participants venus de de 17 pays.

L’évènement est initié par Jaha Dukureh  de l’ONG  « Safe Hands for Girls », sur le thème : Renforcer le pont entre l’Afrique et le reste du monde pour accélérer la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines et au mariage d’enfants ».

L’objectif principal  est de traduire en actions l’engagement des Etats , des leaders , religieux ; des chefs traditionnels  , des survivantes  , des organisations  communautaire de base  (OCB ) , des medias , des organisations de jeunes , de femmes  et de la société civile pour l’élimination des MGF et du ME d’ici 2030 .

La cérémonie d’ouverture a été présidée par  Aminata Touré,  présidente du conseil économique social et environnemental du Sénégal, en présence de la vice presidente de la Gambie Madame Isatou Tourey, Ndeye Saly Diop Dieng ,  ministre de la femme, du Genre et de l’Enfance, du Sénégal  ,  la directrice executive d’ONU Femme, Louise Cord de la Banque Mondiales entre autres.

« Nous sommes en face de pratiques génératrices de souffrances individuelles, familiales et mêmes communautaires, qui impactent sur la qualité de vie et l’expression citoyenne des victimes qui se trouvent ainsi totalement ou partiellement handicapées dans leur épanouissement. » a indiqué Aminata Touré, la présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE) dans son allocution

Auparavant,  la représentante des jeunes filles d’Afrique,  Farimata LO  a lancé son cri du cœur en ses termes   « Nous sommes des enfants, nous voulons vivre notre enfance et être protégés contre les pratiques culturelles néfastes telles que les mutilations génitales féminines et le mariage d’enfants ».

 La cérémonie d’ouverture a  également vu la participation d’artistes africains tels qu’Eddie Kenzo.

Plusieurs panels ont permis  aux participants de débattre sur les mutilations Génitales entre autres, «  l’impact de la participation des jeunes filles et survivantes sur la campagne contre les MGF ».

 Un dialogue inter générationnel entre Jaha Dukureh, l’initiatrice du sommet et la directrice executive d’ONU femme Phumzile Mlombo  a également marqué les esprits.

Les chefs religieux, coutumiers et traditionnels ont également joué leurs partition   avec un dialogue  portant  sur  la position de  l’islam, le christianisme, et de la culture (coutumes et traditions).

Lors dudit dialogue, les religieux ont laissé entendre que « les MGF ne devraient en  aucun cas se faire sous prétexte de l’Islam ». Le représentant de l’Eglise a fait savoir que « l’Eglise condamne l’excision  car elle porte atteinte à la dignité humaine » insistant « sur le fait qu’aucun texte  biblique ne mentionne ces pratiques ».

L’analyse de la situation des MGF / ME dans chaque pays  était un moment fort de cette première rencontre africaine sur ces questions. Le Sénégal, le Bénin,  la Mauritanie entre autres ont présenté la situation des MGF/ME  dans leurs pays respectifs.

Les recommandations et la déclaration finale sont très attendues  ce mardi 18 juin  journée de de clôture du premier sommet africain sur les mutilations génitales féminines et les mariages d’enfants.

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