Dans le cadre de la célébration des 25 ans de la Résolution 1325 adoptée en 2000 aux Nations unies, nous vous proposons cet annuaire non-exhaustif recensant des femmes africaines engagées dans la promotion de la paix, la prévention et la résolution des conflits, la sécurité humaine et la médiation à travers le continent. Issues de divers horizons, elles sont chercheuses, diplomates, militantes, activistes, responsables d’organisations ou leaders communautaires, elles incarnent l’engagement, la compétence et la résilience au service de sociétés plus pacifiques et inclusives.
Netumbo Nandi-Ndaitwah (Namibie)
Présidente de la Namibie, elle est étroitement liée à la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies, car c’est la Namibie, sous la présidence de son gouvernement, qui a soumis le programme « Femmes, paix et sécurité » au Conseil de sécurité en 2000. Cet événement a marqué un tournant dans la reconnaissance du rôle des femmes dans la prévention et la résolution des conflits.
Ellen Johnson Sirleaf (Liberia)
Ancienne Présidente du Liberia et lauréate du Prix Nobel de la Paix en 2011, symbole du leadership féminin dans la reconstruction post-conflit.
Bineta Diop (Sénégal)
Elle est une militante emblématique des droits des femmes et fondatrice de l’ONG Femmes Africa Solidarité (FAS) et du Centre panafricain pour le genre, la paix et le développement. Première femme africaine à intégrer la Commission internationale de juristes en 1981, elle a joué un rôle clé dans l’élaboration de la résolution 1325 de l’ONU et du Protocole de Maputo sur les droits des femmes. Elle a également participé à des processus de paix et de réconciliation en Afrique (Burundi, Liberia, RDC, Soudan du Sud). Elle a été nommée envoyée spéciale de l’Union africaine pour les femmes, la paix et la sécurité.
Euphrasie KOUASSI YAO (Côte d’ivoire)
Titulaire de la Chaire UNESCO » Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions », elle est la coordonnatrice nationale du Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire, Conseillère Spéciale du président de la République en charge du Genre. Elle a beaucoup contribué dans la rédaction du plan d’action et son engagement continu dans sa mise en œuvre avec son initiative « campagne mondiale Crea-Pai » lancée par la Chaire UNESCO « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » (CUEFPOD) en 2025-2026 pour promouvoir la paix durable par la non-violence active, notamment en Côte d’Ivoire.
Achta Djibrine Sy (Tchad)
Présidente de la Coalition des Femmes Tchadiennes Médiatrices pour la Paix Durable, elle a consacré sa vie à la promotion de la paix, de la réconciliation et de l’autonomisation des femmes. Précurseur des mouvements associatifs féminins dès les années 1980, elle a œuvré pour structurer les groupements de femmes et défendre leur accès aux ressources économiques et politiques, bien avant que l’égalité de genre ne devienne un enjeu mondial. Fervente médiatrice, elle contribue activement à la prévention des conflits et à la promotion d’un dialogue inclusif au Tchad et dans la région du Sahel.
Maryam Bukar Hassan (Nigeria)
Connue sous le nom d’« Alhanislam », elle est la nouvelle ambassadrice mondiale pour la paix des Nations unies. Durant son mandat, elle sensibilisera le public aux programmes « Femmes, paix et sécurité » (WPS) et « Jeunesse, paix et sécurité » (YPS), à la consolidation de la paix et au maintien de la paix. Elle utilisera sa voix unique et sa créativité pour toucher de nouveaux publics qui dépassent les formats traditionnels des Nations Unies.
Rachida Ousmane (Mali)
Juriste de formation, elle a travaillé dans les domaines du leadership féminin, du coaching en négociation pour une communication efficace avec les adolescentes et les enfants, de la sensibilisation aux questions de genre et à la violence sexiste, ainsi que du plaidoyer visant à influencer un changement de comportement positif et à promouvoir l’accès à la justice pour les victimes. Elle est également facilitatrice sur les questions relatives aux droits des enfants et à la violence sexiste.
Maître Aïssata Geneviève Sissoko Diallo (Côte d’ivoire)
Avocate au barreau de Côte d’Ivoire, présidente du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes dans l’Espace CEDEAO-section Côte d’Ivoire (REPSFECO-CI) et Présidente du Groupe de Travail Femmes, Jeunes, Paix et Sécurité en Afrique de l’Ouest et au Sahel (GTFJPS-AOS).
Aissatou Oumar Magra Avaramla (Cameroun)
Militante engagée pour les droits des femmes, spécialisée dans la promotion de leur participation aux processus de paix dans le bassin du lac Tchad, elle œuvre pour des politiques publiques inclusives et des solutions durables répondant aux besoins des femmes en contexte de crise et de reconstruction. Photo disponible
Mme Amel Ben Khoud (Tunisie)
Elle est ingénieure agronome et engagée dans la société civile depuis 2011, œuvre pour la participation des jeunes et des femmes ainsi que pour la promotion de la gouvernance démocratique en Tunisie. Elle a dirigé plusieurs projets nationaux d’observation électorale et de prévention de l’extrémisme violent. Membre du réseau FemWise-Africa et représentante de la Tunisie, Amel s’investit activement dans la promotion de la paix, du dialogue et de la médiation sur le continent africain
Sylvie jacqueline NDONGMO (Cameroun)
Elle est une militante des droits humains et leader de la paix avec plus de 28 ans d’expérience. Son background multidisciplinaire provient de la mise en œuvre de multiples projets de développement socio-économique visant à améliorer les politiques, les pratiques et les actions orientées vers la paix. Elle est la Présidente internationale de WILPF (Women’s International League for Peace and Freedom), la plus ancienne organisation féminine pour la paix au monde, créée en 1915 pour rechercher des stratégies de médiation pour mettre fin aux guerres et aux conflits dans le monde, en utilisant des moyens non violents et une approche ascendante. Sylvie a construit sa spécialité autour de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité (WPS). Elle a contribué à l’élaboration et à la révision des plans d’action nationaux du Cameroun et régionaux de l’Afrique centrale
Mmabatho Ramagoshi (Afrique du Sud)
Secrétaire générale du Réseau des femmes leaders africaines en Afrique du Sud, elle est une militante reconnue pour son engagement en faveur des droits des femmes et de l’égalité des genres. Elle est à la tête de la Fondation Mmabatho pour le développement des femmes et œuvre activement à l’autonomisation des femmes et des jeunes à travers la formation, le mentorat et la lutte contre la violence basée sur le genre.
Khadija Elmadmad (Maroc)
Professeure et avocate Khadija est la première Marocaine à intégrer le réseau FemWise-Africa de l’Union Africaine et le Réseau des femmes des médias et des femmes médiatrices (REFMFM) basé au Sénégal. Membre de FemWise depuis octobre 2018, elle a participé à sa deuxième Assemblée générale à Addis-Abeba et suivi une formation avancée en médiation et résolution pacifique des conflits. Elle a occupé aujourd’hui le rôle de coordinatrice du Groupe FemWise-Maroc et de coordinatrice régionale pour l’Afrique du Nord.
ANNI Modi (République Démocratique du Congo)
Militante pour la paix et les droits des femmes, membre du réseau FemWise-Africa. Elle dirige Afia Mama, une association féministe aux côtés de militants comme le prix Nobel de la paix Dr. Denis Mukwege en luttant contre les violences sexuelles comme arme de guerre.
Angelina Nyajima Simon (Sud Soudan)
Elle est une militante engagée pour les droits des femmes, la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), le changement climatique et la consolidation de la paix. Directrice exécutive de Hope Restoration South Sudan (HRSS), elle œuvre pour la fin des violences basées sur le genre et des mariages précoces, ainsi que pour l’autonomisation socioéconomique, la résilience, la protection et la consolidation de la paix des femmes et des filles.
Ba Diyé (Mauritanie)
Spécialiste en Genre, médiation, paix et sécurité. Elle est ancienne ministre de la Santé et ancienne députée, elle est la Coordinatrice de la plateforme des femmes du G5 Sahel.
BAIDEN Beatrice (Ghana)
Directrice exécutive de Own The Peace Africa, engagée dans la prévention des conflits et la promotion du leadership féminin.
Blondine Nicole Sindondji Yaya(Bénin)
Elle est membre du réseau des médiatrices sociales, engagée pour la prévention communautaire des conflits. Présidente de la Section béninoise du Réseau Paix et Sécurité des Femmes dans l’espace CEDEAO (REPSFECO Bénin).
Chandiru Drama Josephine (Soudan du Sud)
Avocate, directrice de Steward Women Organization, militante pour les droits humains. Elle est une défenseuse des droits humains Sud-Soudanaise, membre du South Sudan Hub, elle a fait campagne pendant plus de 10 ans pour que le Soudan du Sud accepte le Protocole de Maputo, par l’intermédiaire de Steward Women.
Dr. Chafiaa Djouadi (Algérie)
Experte en genre et en développement durable. Elle est chercheuse associée à l’Université de Toulouse Jean Jaurès où elle travaille sur la prévention des extrémismes et l’éducation à la paix.
Aglan Mai Mohey (Égypte)
Elle est chercheuse et experte égyptienne en Femmes, Paix et Sécurité, fondatrice de Peace Capsule, la première initiative arabe dédiée à la mise en œuvre locale de la Résolution 1325. Elle œuvre pour la participation des femmes aux processus de paix et la prévention des conflits dans le monde arabe et en Afrique.
Ndiaye Diago (Sénégal)
Experte et consultante en Education, Genre, Paix, Sécurité et Gestion du Développement Local. Elle est la directrice générale Groupe Awa & Khassim (GAK) et la Présidente Régionale du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO Sénégal).Elle dirige la Cellule Sénégalaise du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO Sénégal) et est Secrétaire Générale du Réseau pour l’Élimination de la Pauvreté et le Développement de l’Entreprenariat National (REPDEN)
Diffo Tsafack Georgette Elise (Cameroun)
Elle est la Coordonnatrice nationale de l’association Women for Peace Médiation and Conflicts Prévention (WPMC) et membre accrédité de la 2e Cohorte FemWise Africa de l’Union Africaine en matière de médiation et prévention des conflits par les femmes.
Diedhiou Fatim (Sénégal)
Elle est active dans la médiation communautaire et est responsable de programme Femme, Paix et Sécurité à Wanep-Senegal.
Cherifa KHEDDAR (Algérie)
Juriste de formation et militante engagée, elle est présidente de l’association Djazairouna, qui œuvre depuis les années 1990 en faveur des victimes du terrorisme islamiste en Algérie. Sous son leadership, Djazairouna a marqué les esprits en 2000 en organisant une conférence historique à Blida, au cours de laquelle une fatwa autorisant l’avortement pour les femmes violées a été prononcée, un acte de courage et d’humanisme salué à l’échelle internationale.
Fatoumata Maïga (Mali)
Militante et fondatrice de l’association Defund Police Initiative to Pay, elle a consacré sa vie à la lutte contre la prolifération des armes au Mali et à la participation des femmes à la gestion des conflits. Elle est également présidente de l’Association des femmes pour les initiatives de PAIX.
Elisabeth Ngoua Mbina (Gabon)
Présidente du Réseau National des Femmes Médiatrices de Paix du Gabon, par la voix de sa Présidente, Elisabeth Ngoua Mbina, Membre du Réseau des Femmes Médiatrices de Paix de la CEEAC (REFEMAC).
Pr Cheryl HENDRICKS (Afrique du Sud)
Directrice exécutive de l’Institut pour la justice et la réconciliation (IJR). Auparavant, elle était directrice exécutive de l’Institut africain d’Afrique du Sud au sein du Conseil de recherche en sciences humaines et professeure au département de sciences politiques et d’études internationales de l’Université de Johannesburg. Elle a également travaillé au Centre pour la résolution des conflits (CCR) et à l’Université du Cap-Occidental (UWC). Elle est présidente du conseil d’administration du Centre international des femmes pour la paix et de l’International Journal of African Renaissance Studies
Dr Fatimata Alassane Ba (Mauritanie)
Elle est l’une des rares femmes docteures en droit en Mauritanie. Elle est titulaire d’un doctorat en droit public, avec une spécialisation en droit international public et en relations internationales. Elle est diplômée de Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Sa carrière l’a conduite à collaborer avec de nombreuses agences onusiennes et organisations internationales, parmi lesquelles United Nations Interrégionale Crime and Justice Research Institute (UNICRI), Organisation internationale pour les migrations (OIM), Secrétariat exécutif du G5 Sahel, Programme alimentaire mondial (PAM), Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Oxfam International, Save the Children et Institute for Security Studies (ISS Africa). En parallele elle est enseignante chercheure à l’université de Nouakchott.
Gbazale Irad (Côte d’Ivoire)
Elle est enseignante et communicatrice, présidente de l’ONG Femme en Action, coordonnatrice du Réseau des Médiatrices d’Onufemmes Côte d’ivoire engagée pour la cohésion sociale et la prévention des conflits et spécialiste en Éducation Complète à la Sexualité.
Graça Machel (Mozambique)
Ancienne Première dame du Mozambique et militante internationale pour les droits des femmes, l’éducation et la paix. Elle est une figure emblématique de la lutte pour l’éducation, la justice sociale et l’autonomisation des femmes en Afrique. Son action s’étend de la réforme éducative à la mobilisation citoyenne, en passant par la défense des droits des enfants affectés par les conflits.
Hajer Sharief (Libye)
Cofondatrice de Together We Build It, militante pour les droits humains et la paix, reconnue comme Championne ONU Femmes-Paix-Sécurité.
Hope Caryn Oyo Dasah (Cameroun)
Elle est fondatrice de Hope Advocates Africa et coordinatrice du Cameroon Women’s Peace Movement. Active dans plusieurs réseaux internationaux, elle se distingue par son engagement pour la paix, le développement durable et l’autonomisation des femmes. Photo Disponible
Justine Coulidati Kielem (Burkina Faso)
Experte en médiation et prévention des conflits, membre active du réseau FemWise-Africa. Elle a été coordinatrice régionale de la plateforme des femmes du G5 Sahel. Elle est la fondatrice et présidente du Groupe d’Actions pour la Promotion, l’Éducation et la Formation de la femme et de la jeune fille (GAPEF) en 2005 qui a pour vocation de promouvoir la Femme dans toutes ses dimensions (économique, social et politique), à travers le renforcement de ses capacités et l’accès aux ressources productives.
Kassehin Bienvenue (Bénin)
Chargée de Programme Éducation à la Paix et à la Non-violence (EPNV) à WANEP-Bénin, elle travaille depuis 2013 à l’intégration des valeurs de la culture de la paix et de la non-violence dans les programmes d’études des écoles primaires et dans les établissements secondaires. Grâce à son intérêt, manifeste pour les questions de paix et de sécurité humaine, elle est également point focal communautaire (département du Littoral) du Système National d’Alerte Précoce et de réponses rapides (BeWARN) où elle travaille à suivre la situation de paix au Bénin.
Marie Paule Kodio (Côte d’Ivoire)
Chercheuse et formatrice en leadership féminin, elle est la présidente de Playdoo international, vice-présidente et porte-parole de la Plateforme de la société civile pour l’observation des élections et coordinatrice de la Coordination des femmes pour les élections et la reconstruction post-crise (Cofemci-Repc), pour ses actions en faveur du leadership féminin.
Langhi Zahra (Libye)
Spécialiste du genre, stratège de la société civile et activiste politique. Elle est aussi cofondatrice et directrice de la Plateforme libyenne des femmes pour la paix (LWPP). Elle est la directrice de l’organisation et a également coordonné le programme libyen d’autonomisation politique des femmes (LWPE), en collaboration avec ONU Femmes et Karama
Levinia Addae-Mensah (Ghana)
Directrice exécutive de West Africa Network for Peacebuilding (Wanep). Forte de 30 ans d’expérience dans la prévention des conflits et de la gestion des crises, elle est la première femme à occuper ce poste et la 4ème Directrice Exécutive à la tête de WANEP. Elle est une figure incontournable dans le domaine de la paix et de la sécurité en Afrique.
Meram Mahamat Mourba (Tchad)
Coordinatrice nationale du Réseau des Filles et Femmes Médiatrices Sociales du Tchad.
Pétronille VAWEKA RUTAYA (République Démocratique du Congo)
Elle a joué un rôle déterminant dans la médiation entre groupes armés, la restauration de la paix et la réconciliation communautaire, notamment en négociant la libération d’otages et d’enfants-soldats. Fondatrice du Centre Femmes Engagées pour la Paix en Afrique (FEPA), elle a reçu en 2023 le Prix “Women Building Peace” du United States Institute for Peace pour son engagement exceptionnel en faveur de la paix et de la stabilité en RDC.
Farida TIEMTORE (Burkina Faso)
Elle est engagée depuis plusieurs années dans le domaine des droits des femmes, de paix et du leadership féminin, elle œuvre pour une participation active et significative des femmes aux processus de prévention et de résolution des conflits. A travers son association le Réseau des Héroïnes du Faso, elle développe des initiatives qui renforcent la résilience des femmes et des jeunes filles face aux crises, tout en promouvant leur rôle essentiel dans la construction d’une société plus juste, inclusive et pacifique. Photo disponible
Nicoline Nwenushi Wazeh (Cameroun)
Elle est une défenseure des droits des femmes et une formatrice en éducation à la paix camerounaise qui dirige PaWED-IATC, une organisation qui promeut les femmes, la paix et la sécurité, les droits humains, les droits sexuels et reproductifs et le leadership des femmes. Elle coordonne la campagne #SheBuildsPeace au Cameroun, sert de point focal du CAWOPEM sur la violence sexiste dans les situations d’urgence et conseille la Banque mondiale sur la gestion des risques liés à la violence sexiste et les réformes juridiques.
PINTO Elisa Maria Tavares (Guinée-Bissau)
Militante pour la paix et les droits des femmes, membre de FemWise-Africa. Elle est la présidente du réseau paix et sécurité de l’espace CEDEAO antenne Guinée Bissau, facilitatrice dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix son expérience est axée sur l’alerte précoce.
RABEHARISOA Saraha (Madagascar)
Présidente du chapitre African Women Leaders Network (AWLN) Madagascar, elle est la militante pour la paix et le leadership féminin.
Samira A. Gaid (Somalie)
Elle est la fondatrice de Balqiis, une analyste régionale de premier plan avec plus de deux décennies d’expérience professionnelle dans la Corne de l’Afrique, dont une décennie de travail aux plus hauts niveaux de l’architecture de sécurité nationale de la Somalie. Ses réalisations remarquables dans la réforme du secteur de la sécurité en Somalie lui ont valu de nombreux prix et distinctions.
Amina Niandou (Niger)
Elle est experte en prévention de l’extrémisme violent (PREV), membre de la Plateforme des Femmes du Sahel et du réseau des femmes pour la paix et la sécurité, elle est également la présidente de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication/Section du Niger.
Sally Nébié Conombo (Burkina Faso)
Ancienne ministre du Genre, elle partage son engagement en faveur des femmes affectées par les conflits au Sahel. Elle souligne le rôle central des femmes en tant que médiatrices, pourvoyeuses et chefs de famille, et plaide pour l’intégration des violences sexuelles dans les cadres juridiques. Elle défend avec conviction la participation pleine et entière des femmes aux processus de paix comme condition de stabilité durable.
Jocelyne NAHIMANA (Burundi)
Elle travaille au niveau de la Commission de l’Union Africaine à Addis Abeba en Ethiopie, comme experte en réforme du Secteur de la Sécurité (RSS), au sein du Département Affaires Politiques, Paix et Sécurité, Division RSS/DDR. Elle a été affectée au siège de l’Union Africaine après sa mission de consultance à Madagascar, pour appuyer techniquement le développement de la lettre de Politique Générale sur le RSS.
Fatima Akilu (Nigeria)
Elle est une psychologue nigériane, auteure, ancienne fonctionnaire, militante pour l’éducation et conférencière spécialisée dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent (CVE) et le contre-terrorisme. En 2023, elle est devenue directrice exécutive de la Fondation Neem et ancienne directrice de l’analyse comportementale et de la communication stratégique au sein du bureau du conseiller à la sécurité nationale du Nigeria, où elle a contribué à l’élaboration du premier programme national de lutte contre l’extrémisme violent.
Julienne Lusenge (République démocratique du Congo)
Elle une militante connue pour son engagement envers les femmes victimes de violences sexuelles dans le Nord-Kivu et sa dénonciation des viols comme arme de guerre. Elle est directrice exécutive du Fonds pour les Femmes congolaises (FFC) et cofondatrice et présidente de l’ONG Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral (SOFEPADI).
Niagalé Bagayoko (Mali – France)
Elle est docteure en science politique, diplômée de l’Institut d’Études Politiques (IEP) de Paris. Elle a dirigé le programme « maintien et consolidation de la paix » de l’Organisation internationale de la Francophonie après avoir a été chercheuse à l’Institute of Development Studies (IDS) de Université du Sussex (Royaume-Uni) et à l’Institut de recherche pour le développement IRD, France). Elle est actuellement présidente de l’African Security Sector Network (ASSN).
Ndeye Magatte Kebe (Sénégal)
Journaliste et communicante, elle est la fondatrice de la plateforme LesAfricaines, dédiée à la promotion de la contribution des femmes au développement de l’Afrique. Ce média accorde une attention particulière à l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité, à travers une rubrique spéciale. Elle est également fondatrice de HydroDiplomacy, une plateforme médiatique spécialisée dans la diplomatie de l’eau, qui œuvre pour la prévention des conflits liés aux ressources hydriques et pour la promotion de l’eau comme vecteur de paix. Elle a récemment rejoint WIIS (Women In International Security), une ONG basée à Washington qui promeut les femmes dans les secteurs de la paix et de la sécurité.
Nihad Omar Ahmed Maiteeq (Libye)
Elle est la présidente du Groupe « For You, Libya » (Pour toi, Libye) et fondatrice d’un projet visant à créer des alliances pour soutenir le rôle des femmes dans la prise de décision. Elle est engagée à soutenir la participation des femmes dans les gouvernements locaux et à faire appliquer les lois relatives aux élections. Elle est membre du groupe indépendant pour la résolution des conflits, qui œuvre depuis 2014 à promouvoir une culture de paix et de dialogue en impliquant et en intégrant les femmes dans les zones de conflit et les régions touchées par des troubles.
Salwa SAHLOUL (Tunisie)
Militaire, médiatrice et militante des droits des femmes , elle joue le role d’ agent de liaison auprès du gouvernement du haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Ndeye Marie Diedhiou (Sénégal)
Elle est la présidente de la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance (une région historique et naturelle du Sénégal située au sud-ouest du pays, entre la Gambie et la Guinée Bissau).
Simone Mbodé Diouf (Sénégal)
Elle est une leader engagée dans la promotion de la paix et de l’égalité des genres en Afrique. Experte internationale WPS/YPS et consultante, elle mobilise son expertise pour la mise en œuvre de programmes efficaces et la promotion de la participation politique des femmes. Elle est la co-fondatrice de l’Association pour la promotion du leadership des jeunes femmes et filles du Sénégal. Son engagement auprès de l’ONU (UNODC et UN Women), de ONE Campaign, et de l’Union Africaine témoigne de sa volonté à faire une différence.
Oumou Sall Seck (Mali)
Elle est engagée dans la promotion du rôle des femmes dans la société et la politique au Mali. Fondatrice et Coordinatrice du Mouvement Trait d’Union pour la cohésion sociale au Mali, elle milite pour la reconstruction de la paix au Mali et au Sahel. En 2015, nommée experte auprès du Haut Représentant du président de la République pour le dialogue inclusif interne-malien d’Alger, elle a participé à l’ensemble du processus de négociation pour la paix et la réconciliation.
Fauziya Ali (Somalie)
Elle est la fondatrice et présidente de Women in International Security (WIIS) dans la Corne de l’Afrique (HoA). Experte en gouvernance, genre et sécurité humaine, elle siège actuellement au comité de pilotage du premier Forum de Paris sur la paix, sous la direction du président français Emmanuel Macron, et fait partie du jury des prix d’impact Larsen Lam Iconiq décernés par la Fondation MacArthur. Elle préside également un réseau régional de femmes, artisanes de la paix dans la Corne de l’Afrique.
Mmabatho Ramagoshi (Afrique du Sud)
Elle est la directrice générale de South African Heritage Resources Agency Ressources source insuffisante et secrétaire générale de l’Alliance internationale des femmes. Elle est également présidente du conseil d’administration de la National Film and Video Foundation, nommée par le gouvernement sud-africain et est aussi la directrice générale de la South African Broadcasting Corporation. Elle s’implique dans les questions liées aux violences envers les femmes et les enfants.
Speciosa Wandira-Kazibwe (Ouganda)
Elle est une femme politique ougandaise, ancienne vice-présidente de l’Ouganda (1994-2003), et membre du Panel des Sages de l’Union africaine. Elle est reconnue pour son travail dans la diplomatie de paix et a également été envoyée spéciale des Nations unies pour le SIDA en Afrique.
Maimouna Diado Amadou (Niger)
Elle est journaliste, rédactrice en chef de la Radio Alternative Niamey, Correspondante DW, Responsable de la Cellule d’Écoute de la Conseil National de Transition contre les VBGs en milieu professionnel. Elle est Présidente de l’ONG koulawa pour les femmes et les enfants en difficulté, Membre de l’APAC section Niger.
Mariama Diaby Sylla (Guinée)
Ancienne ministre et ancienne parlementaire, elle est membre du Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires (RFPMP), antenne de Guinée.
Ndeye Khady Ndiaye (Sénégal)
Fondatrice de Together Smile (Cohésion Climat Autonomisation), elle occupe également le poste de Commissaire Paix et Sécurité au sein de la plateforme African Youth Commission (AYC). À travers ses initiatives chez Together Smile, elle place les femmes et les filles au cœur de la cohésion sociale, de la justice climatique et de l’entrepreneuriat féminin, en intégrant systématiquement la dimension de genre. photo disponible
MAHSSOUN Yasmine (Maroc)
Elle est doctorante en sciences politiques à l’Université Hassan 1er au Maroc, et Research Fellow à l’Institute for Research and Policy Integration in Africa (IRPIA). Ses recherches portent sur la défense et la sécurité au Sahel ainsi que sur le rôle du Maroc dans la sécurité régionale africaine. Photo disponible
Guiga Saloua (Tunisie)
Elle est membre de FemWise-Africa depuis 2019. Elle appartient à plusieurs réseaux, dont Femmes pour l’Euro-Méditerranéen, World Women’s Conference, le Réseau des Femmes pour la Paix et la Sécurité dans la Région MENA, ainsi que le Réseau Africain GIMAC. Co-fondatrice de l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates depuis 1989, elle est également membre de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme.
Hibaaq Osman (Somalie)
Présidente d’Al Karama, une organisation de premier plan plaidant pour les droits des femmes dans la région arabe, elle est une militante reconnue pour son engagement en faveur des droits des femmes et de la paix dans le monde arabe. Sous son leadership, Karama a contribué à la création de plusieurs coalitions majeures, telles que la Plateforme des femmes libyennes pour la paix, le Forum des femmes syriennes pour la paix et le Réseau régional arabe des femmes juges. Reconnue sur la scène internationale, elle a été nommée parmi les 500 musulmanes les plus influentes.
Roguiai Nadia (Algérie)
Coordinatrice du Département Paix et Sécurité de l’Union Africaine, spécialiste des questions de genre et de sécurité.
Fatoumata Chérif (Guinée)
Ambassadrice de la Paix, elle est une innovatrice sociale et changemaker déterminée à provoquer des changements positifs dans le monde. Militante engagée pour la justice sociale et climatique, elle participe activement à la mobilisation des jeunes autour de campagnes ayant un fort impact transformationnel. Sa passion pour l’environnement, l’autonomisation des femmes et les droits humains l’amène à utiliser les nouveaux médias comme outil de changement et de plaidoyer.
Theodora Williams Anti (Ghana)
Directrice exécutive de la Foundation for Security and Development in Africa (FOSDA), basée au Ghana.
Lidwine Ines Ouattara (Burkina Faso)
Jeune citoyenne engagée pour les droits de l’homme, la paix et la bonne gouvernance au Burkina Faso
Aminata A. Dicko (Mali)
Militante engagée pour la paix, la justice sociale et les droits des femmes. Elle est actuellement présidente de l’organisation Solidarisa 223, où elle œuvre activement à la lutte contre les violences basées sur le genre, à l’accompagnement juridique et psychosocial des survivantes, à la réinsertion des personnes déplacées internes et à la scolarisation des jeunes filles dans les zones vulnérables. Photo disponible
BEYALA FOBA Julianna (Cameroun)
Experte en Paix et Sécurité, elle possède une solide expérience dans les domaines du genre, de la paix et de la sécurité. Elle intervient au Centre de Recherche d’Études Politiques et Stratégiques (CREPS) et au Conseil National de la Communication Agricole en tant qu’experte Genre, Paix et Sécurité (GPS). Instructrice temporaire à l’École de Maintien de la Paix de Bamako et enseignante dans plusieurs Écoles Internationales de Paix et de Sécurité, elle est également engagée dans plusieurs structures nationales et régionales.
Nicole Nyangolo (RDC)
Elle possède une expérience dans le plaidoyer et la mobilisation sur la mise en œuvre de l’agenda femmes, paix et sécurité ainsi que l’égalité des genres à l’Est de la RDC puis dans la région des Grands Lacs où elle occupe présentement le poste de Secrétaire Exécutive de COCAFEM/GL.Elle coordonne à ce titre plusieurs initiatives régionales de plaidoyer notamment sur : l’appropriation de la Déclaration de Kampala sur les VSBG dans la région, la mise en œuvre de l’Agenda Femmes Paix et Sécurité.
Nana Alassane Touré (Mali)
Sociologue de formation, elle est Spécialiste en Genre, Paix et Sécurité, et chercheuse, et auteure de textes sur des problématiques de Genre, Paix et Sécurité, Extrémisme Violent, Droits de l’Homme, Gouvernance… Elle est également une militante des Organisations de la Société Civile au Mali et en Afrique.
Aisha Fofana Ibrahim (Sierra Leone)
Elle est universitaire, chercheuse et militante féministe et actuellement directrice de l’Institut de recherche et de documentation sur le genre (INGRADOC) au Fourah Bay College de l’Université de Sierra Leone. Ses domaines de recherches concernent la participation politique des femmes et leurs quotas, la violence à l’égard des femmes ainsi que les processus de réforme du secteur de la sécurité et du genre. Elle est membre exécutif du 50/50 Group of Sierra Leone, un groupe non-partisan qui défend la parité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Liberata Mulamula (Tanzanie)
Ancienne ministre des Affaires étrangères et membre du réseau FemWise-Africa, elle a plus de 35 ans d’expérience en tant que diplomate et administrateur au ministère tanzanien des Affaires étrangères et de la Coopération régionale (en), notamment en tant qu’ambassadrice de Tanzanie auprès des Nations unies à New York, au Canada et aux États-Unis d’Amérique. Elle a également été la première secrétaire exécutive de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), basée à Bujumbura, au Burundi, de 2006 à 2011. Dans ce rôle, elle supervise la paix, la stabilité et le développement dans 11 pays de la région africaine des Grands Lacs.
Patience Zanelie Chiradza (Zimbabwe)
Elle est une experte en paix, sécurité et résolution des conflits. Avant de rejoindre l’Union africaine, elle a travaillé comme spécialiste en résolution de différends auprès du Bureau du Conseiller en conformité du Groupe de la Banque mondiale, et comme consultante pour l’IGAD sur la consolidation de la paix, la prévention des conflits et la justice transitionnelle. Elle a siégé à la Commission nationale pour la paix et la réconciliation du Zimbabwe, où elle a dirigé le pôle prévention des conflits et non-récurrence, mettant en place des structures nationales de paix, des comités de dialogue et un mécanisme d’alerte précoce.
Flaviana Bahati Charles (Tanzanie)
Elle est juriste et Directrice exécutive de Business and Human Rights Tanzania (BHRT). Elle est également médiatrice et membre du réseau FemWise-Africa de l’Union africaine, dédié à la prévention des conflits et à la médiation. Elle préside la Coalition des femmes, défenseures des droits humains en Tanzanie et occupe le poste de Secrétaire générale de l’Association du Barreau Africain (AFBA). Ancienne vice-présidente de la Tanganyika Law Societ et présidente du Toastmasters Club de Tanzanie.
Salama Njie (Gambie)
Elle est la coordinatrice nationale du Réseau ouest-africain pour la consolidation de la paix (WANEP-Gambie). En tant que directrice du WANEP-Gambie. Elle est actuellement membre du conseil d’administration de l’université de Gambie et membre de la Commission nationale sur les armes légères et de petit calibre. Elle est titulaire d’une maîtrise en conflits, sécurité et développement du King’s College de Londres.
Colonel Léa Yangongo (Centrafrique)
Elle a rejoint pour la première fois l’armée de la République Centrafricaine. Actuellement Secrétaire générale du Conseil supérieur de la condition militaire, elle a contribué à d’importants efforts de réforme du secteur de la sécurité, qui ont permis de bâtir des institutions de sécurité plus efficaces et plus responsables. Fervente défenseure de l’inclusion des femmes à tous les niveaux, elle participe à la mise en œuvre du Plan d’action nationale « Femmes, Paix et Sécurité », en partenariat avec la mission de maintien de la paix des Nations Unies en République Centrafricaine, la MINUSCA.
KPLOGAN-DOSSA Huguette (Bénin)
Elle a été Première Vice-Présidente chargée des Nations Unies au sein de Business and Professional Women International (BPW), une organisation mondiale regroupant des femmes professionnelles et d’affaires. Elle est la fondatrice et Coordinatrice nationale du réseau Social Watch Bénin, qui fédère plus de 300 organisations de la société civile aux niveaux local, national et international. Actuellement, elle préside le chapitre béninois du African Women Leaders Network (AWLN) et a été nommée, en 2022, Ambassadrice de la Paix par la Fédération des Femmes pour la Paix Mondiale.
Jackline Cheruto Kibet (Kenya)
Jeune sénatrice au Youth Senate Kenya, elle est originaire d’une communauté autochtone du nord-ouest du Kenya, une région confrontée à de nombreux défis liés à l’insécurité, au changement climatique, aux pratiques culturelles et aux interférences politiques, Jackline Cheruto Kibet œuvre activement pour la paix et le développement. Grâce à des partenariats et au soutien du gouvernement, elle a réussi à mobiliser de nombreux jeunes et femmes dans la lutte contre la pauvreté et l’insécurité à travers des actions de sensibilisation, de plaidoyer et des interventions en résolution alternative des conflits (ADR). Son engagement contribue directement à la mise en œuvre des résolutions 1325 et 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la jeunesse.
DIONE Dorcas Nema (Guinée)
Elle est la présidente Nationale du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO de Guinée qui œuvre pour la Paix, la Sécurité, les droits humains, particulièrement les droits des personnes vulnérables dont les femmes et les filles.
Natacha Masrangar Yanyem (Tchad)
Elle est ambassadrice de médiation, paix et sécurité au Sahel, médiatrice de la démocratie auprès de la Fondation de l’Innovation et de la Démocratie, ainsi que médiatrice politique communautaire. Féministe engagée, elle œuvre activement pour la promotion du leadership féminin, la prévention des conflits et la participation politique inclusive des jeunes et des femmes en Afrique de l’Ouest et du Centre. Son parcours illustre un engagement fort en faveur de la paix durable, de la justice sociale et d’une Afrique où les voix féminines et jeunes sont au cœur des décisions publiques
NB : Ce répertoire liste n’est pas un classement mais une mise en lumière de femmes inspirantes œuvrant dans le domaine de la paix et de la sécurité sous diverses formes. Cette liste est ouverte et évolutive : toute personne souhaitant y figurer est invitée à nous contacter par courriel à l’adresse suivante : lesafricaines54@gmail.com en envoyant une photo, une brève biographie et la mention de son pays.
