jeudi, septembre 11, 2025

Jeunes filles africaines : un potentiel de 2 400 milliards \$ d’ici 2040 (Banque mondiale)

Un rapport de la Banque mondiale alerte sur l’urgence d’investir dans l’autonomisation des jeunes filles africaines, véritable levier de transformation économique pour le continent.

Avec 145 millions de jeunes filles l’Afrique détient plus d’un cinquième du total mondial, une proportion qui pourrait dépasser un tiers d’ici 2050. Selon l’étude, chaque dollar investi dans leur autonomisation pourrait générer un impact économique décuplé, pour un bénéfice net estimé à 2 400 milliards \$ d’ici 2040.

Pourtant, le constat est préoccupant : 40 % des filles de 15 à 19 ans ne sont ni scolarisées, ni en emploi, ou sont déjà mariées/ont des enfants, contre seulement 12 % des garçons. L’Afrique concentre aussi la plus forte prévalence mondiale de mariages précoces : une fille sur trois se marie avant 18 ans, avec des taux particulièrement élevés en Afrique de l’Ouest et centrale.

Le rapport propose un cadre autour de quatre piliers – éducation et santé, ressources habilitantes, capacité de décision, et contexte global (lois, normes sociales, opportunités). Il distingue cinq profils de pays allant des « Éducateurs » (taux de scolarisation élevés) aux « Survivants » (plus forte vulnérabilité).

Parmi les six recommandations, figurent : améliorer l’accès à la santé et à l’éducation, soutenir la réussite économique des filles, cibler les plus vulnérables, adopter une approche holistique, renforcer les données disponibles et mobiliser toutes les parties prenantes.

Le coût de l’investissement est estimé à moins de 200 milliards \$ pour deux générations de filles – une somme dérisoire comparée aux bénéfices attendus. « L’inaction a un coût élevé. L’heure du changement a sonné », concluent les auteurs.

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