Le Fonds d’Équipement des Nations Unies (UNCDF), en collaboration avec le Gouvernement de la Tanzanie et l’Union européenne, a lancé le Symposium régional sur l’énergie pour la cuisine propre en Afrique de l’Est à Arusha, en Tanzanie.
L’événement a réuni des leaders du secteur et des décideurs politiques pour discuter des stratégies visant à faire progresser la cuisine propre, sous le thème : « Relier financement, innovation, adoption de la technologie, accès et politiques. »
Le symposium régional de trois jours a réuni plus de 200 parties prenantes clés, notamment des hauts représentants des gouvernements du Kenya, de l’Ouganda, du Malawi, du Rwanda et de la Tanzanie, ainsi que des partenaires au développement, des PME, des chercheurs, des institutions financières et des organisations de la société civile.
Cette rencontre a mis en lumière un engagement régional commun à s’attaquer à la question cruciale de la cuisine propre en Afrique de l’Est, où l’utilisation généralisée de combustibles traditionnels issus de la biomasse, comme le bois et le charbon de bois, présente de graves risques pour la santé, contribue à la dégradation de l’environnement et aggrave les effets du changement climatique.
Dans son discours principal, prononcé au nom de Son Excellence Dr. Dotto Mashaka Biteko, Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Énergie, l’Ingénieur Innocent Luoga, Commissaire à l’électricité et aux énergies renouvelables, a souligné :
« L’agenda de la cuisine propre est une priorité nationale majeure pour Son Excellence Dr. Samia Suluhu Hassan, qui joue un rôle de premier plan dans la promotion de la cuisine propre à travers le continent, notamment à travers le lancement du Programme de soutien à la cuisine propre pour les femmes africaines. Ce symposium constitue une plateforme pour de nouvelles idées et une collaboration régionale autour de cet agenda. »
Le symposium s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale pour la cuisine propre de la Tanzanie (2024–2034), qui vise à garantir que 80 % des Tanzaniens adoptent des solutions de cuisson propres d’ici 2034. Cet objectif ambitieux répond à la nécessité pressante de réduire la dépendance aux méthodes de cuisson traditionnelles, telles que le bois et le charbon de bois, qui contribuent à la déforestation, à la pollution de l’air intérieur et à des problèmes de santé graves.
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