jeudi, mai 8, 2025

Nathalie Koné Traoré, juriste et militante des Droits humains

Juriste de formation et militante infatigable des droits humains, Nathalie Koné Traoré est depuis plus de deux décennies une figure incontournable de la lutte pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes en Afrique de l’Ouest.

Originaire de Niakara, dans la région du Hambol (Centre-Nord de la Côte d’Ivoire), elle incarne une génération de femmes africaines engagées, déterminées à faire bouger les lignes, en particulier en milieu rural.

Le 3 janvier 2003, elle fonde le Centre féminin pour la démocratie et les Droits Humains en Côte d’Ivoire (CEFCI), une organisation non gouvernementale qu’elle installe successivement à Abidjan, Odienné, puis Niakara en 2009.

À travers cette structure, Nathalie Koné œuvre à la promotion de l’éducation des filles, au renforcement du leadership féminin et à la lutte contre toutes formes d’inégalités. Son approche repose sur un savant dosage entre plaidoyer, sensibilisation, formation et accompagnement communautaire, avec pour objectif de briser les barrières socioculturelles qui freinent encore trop souvent l’épanouissement des jeunes filles.

Féministe assumée et panafricaniste engagée, elle milite activement contre les violences basées sur le genre et défend une société où chaque femme peut exercer pleinement ses droits. Sa trajectoire professionnelle illustre la portée de son engagement. Elle a été directrice des programmes à la Coalition de la société civile pour la paix en Côte d’Ivoire (COSOPCI), présidente du comité exécutif régional du Forum de la société civile de l’Afrique de l’Ouest (basé à Abuja, Nigeria), et officier des droits de l’homme au sein de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL).

Elle a également contribué à la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) en tant que chargée des affaires de genre, avant de siéger au conseil d’administration du West Africa Civil Society Institute (WACSI) et de conseiller la CEDEAO sur les questions de gouvernance et de renforcement des capacités des organisations de la société civile.

Saluée par de nombreuses institutions, notamment la communauté éducative de Niakara, son action inspire une génération montante de femmes leaders à travers le continent. Pour elle, le combat pour les droits des femmes est indissociable des enjeux de paix, de justice sociale et de développement durable.

Sa devise, devenue une référence dans les milieux éducatifs et associatifs, est “Éduquer une fille, c’est transformer une société”.

Source : Agence Ivoirienne de Presse

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