La juge marocaine Mina Sougrati, présidente de l’Union des femmes juges du Maroc et magistrate au Tribunal administratif de Casablanca vient d’être portée à la tête de l’Association internationale des femmes juges.
Elle devient ainsi la première femme juge arabe à accéder à diriger ce réseau fort de plus de 6.000 magistrates à travers le monde.
L’élection s’est tenue à l’issue de la 17e Conférence biennale de l’Association internationale des femmes juges au Cap, en Afrique du Sud sous le thème : « Résilience : les femmes au leadership pour mettre fin aux violences sexistes et au féminicide ».
La rencontre avait réuni près de 900 juges et professionnels du droit venus de tous les continents. Pendant quatre jours, les participants ont échangé sur des sujets tels que la traite humaine, cyber-violence, santé mentale des magistrats, ou encore justice climatique et genre.
Dans une déclaration enthousiaste, Mina Sougrati a salué une élection qui « reconnaît une expérience judiciaire engagée, des initiatives solides pour l’égalité et l’indépendance, et une présence constante sur la scène internationale ».
Notons que l’AIFJ est l’une des organisations judiciaires les plus influentes au monde en matière de parité judiciaire et de promotion des femmes aux postes de décision.