Rokia Traoré, une chanteuse, compositrice et guitariste malienne, est emprisonnée en Italie depuis le 21 juin 2024 en raison de l’affaire qui l’oppose à son ancien partenaire belge dans la demande de garde de leur enfant.
Son arrestation à Rome, en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis par la Belgique, a provoqué une vague d’indignation et de solidarité internationale, remettant ainsi en question les droits des femmes et des droits humains, car « elle a été emprisonnée à tort », selon plusieurs personnes qui l’appuient.
Rokia Traore est détenue à Civitavecchia, une ville portuaire près de Rome. En effet, leur fille avait été confiée à son ancien partenaire, Jan Goossens, par la justice belge, une décision à laquelle la chanteuse malienne avait refusé de se soumettre, préférant garder sa fille au Mali. Une situation qui a été rendue complexe en raison de problèmes de droits internationaux et de souveraineté juridique, étant donné que Rokia est une citoyenne malienne et que son enfant est également de nationalité malienne.
Cette arrestation a provoqué une grande indignation, d’abord au Mali où elle est considérée comme une injustice, puis par des mouvements de solidarité tels que « le Comité Free Rokia Traoré », qui a lancé un appel à mobilisation urgente, appelant les tribunaux européens, notamment les tribunaux belges, à prendre des mesures immédiates afin d’assurer un procès équitable à Rokia Traoré et de mettre un terme à cette injustice.
De la même manière, pour soutenir la lutte des droits des femmes africaines dans un système judiciaire peu favorable, une pétition de soutien en ligne a également été lancée en faveur de la chanteuse. Elle vise à collecter un maximum de signatures et à mettre en évidence l’ampleur de la mobilisation internationale.
Murphy Rodrigue AMBEYON( Stagiaire)
