samedi, mars 15, 2025

Sénégal : les défis sécuritaires au sahel au menu de la septième édition du symposium annuel de Gorée Institute

La septième édition du symposium annuel de Gorée Institute s’est ouverte, mardi 15 novembre 2022, à l’île de Gorée sur le thème : ‘’défis sécuritaires et dynamiques politiques au Sahel : engagement des parties prenantes ‘’.

Cette septième édition correspondant avec la célébration des 30 ans de Gorée Institute s’inscrit dans la trajectoire de mise en œuvre du programme  » Le pouvoir du dialogue  » conçu pour promouvoir un espace démocratique pacifique et un processus de prise de décision politique inclusif, réactif et représentatif à tous les niveaux.

La rencontre enregistre la participation d’universitaires, d’experts, de groupes civiques et de décideurs politiques du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Les participants vont réfléchir afin de se mettre à jour sur la bonne gouvernance démocratique, ainsi que sur les défis de la paix et de la sécurité, dans le but de trouver des solutions africaines pratiques aux problèmes africains.

Le symposium vise à créer un espace pour promouvoir un espace démocratique pacifique et un processus de prise de décision politique inclusif, réactif et représentatif à tous les niveaux. Il s’agit notamment de faciliter une bonne compréhension des questions de gouvernance démocratique et des défis qui affectent la stabilité en Afrique de l’Ouest, en particulier au Sahel.

Pour Aminata Toure ancienne ministre du Sénégal par ailleurs députée à l’Assemblée Nationale qui a ouvert la session, le choix du thème reflète la situation actuelle du Sahel qui concerne toutes les populations africaines.

Elle explique que le Sahel est une entité historique, culturelle, une zone d’espoir pouvant devenir un espace de développement et de rayonnement. Il a été longtemps considéré comme le noyau de l’Afrique de l’Ouest.  Des solutions doivent être trouvées avec un système de solidarité culturelle à institutionnaliser dans un partenariat gagnant.  

L’honorable députée a fait des propositions allant dans le sens d’influencer des changements au niveau régional, sous régional et national à travers d’actions concrètes.  Elle suggère ainsi une participation des femmes et des jeunes à l’agenda de la Transition ainsi que leur implication et représentation dans la gouvernance dans l’espace sahélienne.

Elle a également souligné que les groupes essentiels à savoir les jeunes et les femmes qui constituent 80% des populations africaines doivent être impliqués dans la prévention des conflits et la médiation surtout au niveau communautaire où l’Etat n’est pas présent.

Selon Mme Touré, l’insécurité est le produit d’une absence d’émancipation, seule la création de richesses équitablement réparties peut aider à maintenir la sécurité dans ladite zone.

La ministre a fait savoir que la situation au sahel relève d’un échec du système économique et social capable de donner le minimum vital aux populations. Elle prône « la théorie du rattrapage « pour se départir des crises en liant la question sécuritaire à la question de développement économique et sociale.

Au terme de la rencontre, il est attendu entre autres, la présentation d’un rapport à la CEDEAO, les membres et les partenaires donateurs, fournir une ressource précieuse pour la planification des programmes de gouvernance, de prévention des conflits, d’alerte précoce et de réponse dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest par les OSC et autres groupes civiques.

Ndeye Maguette kebe

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