Une organisation non gouvernementale initie un colloque sur la santé mentale et physique des femmes victimes de violence et de mutilation génitale.
A l’occasion de la journée des droits de la femme célébrée le 8 mars dernier, l’Ong Orchidées rouges qui lutte contre les mutilations génitales féminines et toutes autres formes de violences basées sur le genre organise un colloque sur la santé mentale et physique des femmes victimes de violence et de mutilation génitale.
Cette annonce a été faite ce mercredi 16 mars 2022 au cours d’une conférence de presse où la fondatrice Marie Claire Moraldo a pris le temps d’expliquer en long et en large les objectifs de cet échange.
Objectif spécifiques
Pour la responsable de cet ONG, ce colloque est une grande première en Côte d’Ivoire et il vise à informer le grand public sur l’accompagnement global à la reconstruction psychologique et physique des mutilations génitales féminines, renforcer les capacités des parties, débattre et échanger avec le grand public sur les solutions de reconstruction pour la liberté mentale, physique et économique des femmes.
Il faut qu’on soit mobilisé au quotidien pour permettre d’éveiller les consciences
« Ce colloque si vous voulez c’est aussi impulser une nouvelle mouvance parce que comme on le dit tous les jours chez nous le 8 mars c’est tous les jours. Il faut qu’on soit mobilisé au quotidien pour permettre d’éveiller les consciences. Sensibiliser aux problématiques liées au genre. Pour que les mentalités changent. Notre victoire c’est de dire à la fin notre message est passé », a expliqué Marie Claire Moraldo, président fondatrice de cette Ong, précisant qu’elle a été victime d’excision à l’âge de 9 ans.
Des actions auprès des jeunes
Avant ce colloque, des actions ont été menées depuis le début du mois de mars, auprès des jeunes, hommes et femmes et les parties prenantes. Le but était de les informer, les sensibiliser et prévenir les VBG et les MGF en Côte d’Ivoire mais également mobiliser les acteurs engagés sur les droits de la femme et les principes d’égalité du genre.
On a fait des ateliers déjà à l’institut français où on a invité des hommes à venir réfléchir à comment les hommes peuvent apporter leur contribution dans l’évolution des droits des femmes en Côte d’Ivoire. On a fait la même chose avec les jeunes. Pour clôturer ce mois de droit de femme on a décidé de mettre en place le colloque », a-t-elle ajouté.
