C’était le 29 novembre dernier que , six femmes ont été distinguées, lors de la huitième édition du prix d’influence. Politique, économie, culture, « coup de cœur » et Espoir, cinq catégories étaient à pourvoir mais deux ex-aequo se sont imposées pour la quatrième catégorie. Parmi elles, une seule femme africaine, l’écrivaine camerounaise Djaïli Amadou Amal.

Djaïli Amadou Amal est auteure du roman Les Impatientes, finaliste du prix Goncourt 2020 et lauréate du Prix Goncourt des lycéens la même année, l’écrivaine est née au Cameroun.
Peule et musulmane, elle a été mariée de force à 17 ans, et raconte dans ses ouvrages toutes les difficultés de la vie des femmes au Sahel.
Devenue écrivaine, elle s’est affirmée en militante féministe à la tête de l’association « Femmes du Sahel », qui lutte contre le mariage forcé, et toutes les formes de violences faites aux femmes.
Première auteure africaine à aborder le thème du mariage forcé et première femme africaine à accéder à la finale du prix Goncourt, elle a depuis remporté de nombreuses distinctions internationales. « Le prix de la Femme d’Influence est très important pour moi », a-t-elle déclaré en recevant cette distinction. «
J’ai souffert tout ce qu’on peut souffrir, a-t-elle ajouté. J’ai trouvé l’exutoire dans la littérature pour me sauver, sauver mes filles et les autres femmes pas le biais de Femmes du Sahel. »