« Ratifier la Convention 190 de l’Oit pour un monde du travail sans violence, ni harcèlement », tel est le thème d’un atelier de renforcement des capacités des femmes leaders d’Afrique francophone, ouvert le 14 décembre, au Club Seamen’s de Treichville par la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF).
Cette rencontre de trois jours qui enregistre la participation d’une trentaine de travailleuses des transports de 14 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre (Côte d’Ivoire, Bénin, Gabon, Guinée-Conakry, Sénégal, Sierra Leone, notamment) vise à renforcer leurs capacités sur les violences dont elles sont victimes en général et dans les transports, en particulier.
De façon spécifique, il s’agit de mettre fin à la ségrégation professionnelle fondée sur le genre dans les transports ; d’expliquer aux participantes la vision, les orientations stratégiques et priorités de l’Itf en faveur des femmes.
Durant ces trois jours donc, les participantes ont connu ce qu’est l’IFT, ses objectifs, les priorités des femmes dans les transports, celles du département des femmes Itf, contenues de la Convention 190 de l’Oit, sa Recommandation 206 ainsi que la Journée internationale du travail et les violences qui leur sont faites, même dans les toilettes. Une conférence a été animée par Issiaka Tienbré, responsable de la cellule riposte contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire, sa propagation, le prélèvement des tests, le respect strict et le suivi régulier des mesures barrières.
L’ITF, faut-il le souligner, est une Fédération syndicale internationale qui rassemble des faîtières des travailleurs du monde des transports. Plus de 600 syndicats de 154 pays représentant environ 18 millions de membres y sont affiliés. La Fédération regroupe tous les secteurs des transports (maritimes, portuaires, ferroviaires, routiers, aériens et touristiques.