Le Réseau multipartis des femmes au Bénin a animé mercredi dernier à Cotonou, dans le cadre du projet : « Engageons-nous pour plus de femmes en politique au Maroc et au Bénin », une rencontre d’échanges, de partage d’expériences et de recommandations pour une meilleure participation des femmes en politique. Elle a réuni les jeunes femmes membres des partis politiques.
Le Bénin, à l’instar d’autres pays d’Afrique, est confronté au problème de la sous représentativité des femmes en politique et dans les instances décisionnelles. C’est pour corriger cet état de chose dont l’impact négatif sur le développement n’est plus à démontrer que le projet : « Engageons-nous pour plus de femmes en politique au Maroc et au Bénin » a vu le jour en mars 2018. Après le lancement du projet en juillet 2018, plusieurs activités ont été menées aussi bien au Maroc qu’au Bénin dans l’objectif de favoriser l’implication des femmes en politique, accroître leur participation et leur insertion dans les instances de décision. C’est dans ce même cadre que s’inscrit les échanges de ce mercredi avec des leaders politiques confirmés en l’occurrence le secrétaire général du parti Restaurer l’espoir Guy Mitokpè et la députée de la 8e législature Mariama Baba Moussa, venus partager avec les femmes du réseau leurs expériences et les conditions favorables qu’offrent leurs partis respectifs à la gent féminine.
Dans son allocution, Véronique Janssen, chef adjoint de la Délégation de l’Union européenne au Bénin a regretté le fait que l’engouement des acteurs au lancement du projet en juillet 2018 qui devrait se traduire par le renforcement de la participation des femmes à l’Assemblée nationale, 8e législature n’a pu se concrétiser. Parmi les 83 députés en effet, il n’y a que 7 femmes, moins de 10%. La seule bonne nouvelle, le poste de Première vice-présidente est revenu à une femme. Pour Véronique Janssen, la participation des femmes en politique ne se réduit pas seulement au taux de leur présence dans les enceintes démocratiques nationales ou locales. Ce qui importe est que les thématiques inhérentes aux droits des femmes soient abordées dans ces enceintes. Pour l’Union européenne, cette question est une priorité, a-t-elle fait savoir.
Source : matinlibre.com