Investisseuse qui voit en l’entrepreneuriat un outil de résolution des défis les plus complexes de l’Afrique, elle se dédie à cette cause à travers sa société et son travail dans des incubateurs et entreprises d’appui.
Hope Ditlhakanyane (photo) est une femme d’affaires sud-africaine qui a fondé l’entreprise de capital-risque et de capital-investissement We Fund Women. La société a pour but de mettre en relation les jeunes entreprises appartenant à des femmes, avec des capitaux démocratisés et une croissance soutenue.
Lancée en 2020, We Fund Women donne les moyens d’investir facilement dans des start-up « gender-smart » en phase de démarrage. Son objectif est d’investir dans plus de 100 sociétés d’ici 2025.
« We Fund Women est une communauté d’investisseurs soucieuse de l’égalité entre les sexes, et notre objectif est double. Premièrement, nous voulons donner écho aux success-stories des entrepreneures africaines sur une plateforme ou elles pourront parler de leurs parcours. Deuxièmement, nous voulons mettre en relation des allocataires de capitaux et des personnes qui peuvent apporter un soutien à la croissance de femmes prometteuses et porteuses de grandes innovations. Globalement ce que nous essayons de faire, c’est de tirer parti de la communauté afin de catalyser l’évolution vers l’égalité des sexes sur notre continent dans l’espace du capital-risque », a expliqué Hope Ditlhakanyane.
Hope est aussi responsable Venture Sourcing de la société de capital-risque et de capital-investissement Founders Factory Africa, révèle We Are Tech Africa. Elle y a dirigé le processus d’investissement dans plusieurs entreprises telles que Pneumacare, Zuri Health, Baia, Vitruvian et Tibu Health.
Au sein de MEST Africa où elle a été Venture Partner pendant plus d’un an, elle a travaillé avec des entreprises sur les marchés du Ghana, du Nigeria, du Kenya et de l’Afrique du Sud. Elle a également travaillé pour la société de services et de conseil aux entreprises Kearney, comme analyste des affaires.
Hope Ditlhakanyane a étudié à l’Université du Cap où elle a obtenu un diplôme de 3ème cycle en gestion avec spécialisation en entrepreneuriat en 2017, ainsi qu’un bachelor de commerce et comptabilité financière en 2016.
Son travail lui a valu d’être reconnue par Mail & Guardian comme l’une des 200 meilleures entrepreneures sud-Africaines et par Yahoo Finance comme l’une des 100 femmes les plus prometteuses du futur.
Source : Agence Ecofin
